La Russie aurait connu sa journée la plus meurtrière avec 1 270 soldats tués

La Russie aurait connu sa journée la plus meurtrière avec 1 270 soldats tués
La Russie aurait connu sa journée la plus meurtrière avec 1 270 soldats tués

La Russie a vécu sa journée la plus meurtrière en Ukraine, selon l’état-major de Kiev. Plus de 27 mois après le début de l’invasion, l’armée de Vladimir Poutine aurait perdu 1.270 soldats entre le dimanche 2 juin et le lundi 3 juin 2024, rapporte le Poste de New York . Un bilan impressionnant qui porterait le nombre de Russes morts en Ukraine à 511.000 depuis le 24 février 2022, selon le dernier décompte publié lundi 3 juin par l’état-major des forces armées ukrainiennes.

Les autorités ukrainiennes estiment également à 14 le nombre de chars perdus par l’armée russe durant ces 24 heures. 22 véhicules blindés de transport de troupes et 47 pièces d’artillerie ont également été détruits.

Dans un récent communiqué, le ministère britannique de la Défense a estimé à 1 200 le nombre moyen de soldats russes tués quotidiennement au cours du mois de mai, soit le nombre “le plus haut depuis le début de la guerre”.

« Formation limitée »

Cette augmentation observée du nombre de victimes n’est cependant pas surprenante. Les combats se sont intensifiés en Ukraine depuis la dernière offensive russe dans la région de Kharkiv. Le nombre de morts pourrait aussi s’expliquer par un manque de formation des soldats. “Il est très probable que la plupart des forces russes ne reçoivent qu’un entraînement limité et ne soient pas en mesure de mener des opérations offensives complexes”» a déclaré le ministère britannique à ce sujet.

« La nécessité de reconstituer continuellement le personnel de première ligne continuera presque certainement à limiter la capacité de la Russie à créer des unités de plus grande capacité »» a ajouté le gouvernement britannique dans son communiqué.

Par souci de propagande, Moscou s’est contenté de vanter ses avancées militaires dans la région ces dernières semaines. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a également déclaré mardi lors d’un discours que les forces russes n’excluaient pas de frapper des instructeurs français qui pourraient être envoyés au front.

 
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