« Il dit que s’il perd, il y aura un bain de sang en Amérique. Quel genre d’homme dit ça ?», s’est également inquiété le président américain.
Joe Biden à Washington, États-Unis, le 31 mai 2024. (GETTY IMAGES NORTH AMERICA/CHIP SOMODEVILLA)
Moins d’une semaine après le verdict de culpabilité rendu par un tribunal new-yorkais contre Donald Trump, Joe Biden a qualifié, mardi 4 juin, pour la première fois son rival de « délinquant ».
“Pour la première fois dans l’histoire américaine,
un ancien président condamné se présente à la présidence
», a déclaré lors d’une soirée de collecte de fonds dans le Connecticut le président démocrate, qui affrontera son prédécesseur le 5 novembre pour l’élection présidentielle.
« Aussi troublant que cela puisse être,
son offensive tous azimuts contre la justice américaine est encore plus néfaste
“, a ajouté Joe Biden, estimant que la campagne était “entrée en territoire inconnu la semaine dernière”. Pour le président démocrate, Donald Trump représenterait une menace encore plus grande pour la démocratie américaine s’il remportait à nouveau la Maison Blanche en novembre.
“Quelque chose s’est cassé chez ce type.”
“Quelque chose s’est vraiment cassé chez ce type”
après sa défaite à la dernière élection présidentielle, a lancé Joe Biden. “Cela le rend littéralement fou”, a-t-il ajouté.
Joe Biden a également fustigé les déclarations de Donald Trump, estimant dimanche qu’une peine de prison pourrait être “un point de rupture” pour ses partisans. Ces propos ont une résonance particulière dans un pays encore marqué par l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021, lorsque des partisans du Républicain ont tenté d’empêcher la certification de la victoire présidentielle par Joe Biden.
« Il dit que s’il perd, il y aura un bain de sang en Amérique. Quel genre d’homme dit ça ?
» a déclaré le démocrate lundi.
Le seul commentaire de Joe Biden sur le verdict de culpabilité de Donald Trump remonte à vendredi à la Maison Blanche, lorsqu’il a déclaré que « personne n’est au-dessus des lois » – sans aller jusqu’à le qualifier de délinquant.
L’équipe de campagne démocrate a joué depuis le début un jeu d’équilibriste autour des déboires judiciaires de Donald Trump – sans oser l’attaquer de front sur ce sujet.
