Six personnes sont mortes ce mardi après une frappe russe sur la ville de Zaporizhia, a annoncé le gouverneur de la région.
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Guerre en Ukraine : les attaques en Russie se multiplient
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ESPIONNAGE
Les services de renseignement polonais ont annoncé mardi avoir arrêté deux hommes accusés d’espionnage au profit de la Biélorussie.
Un ressortissant biélorusse identifié comme Nikolay M., 53 ans, a été accusé d’effectuer des reconnaissances d’installations militaires ainsi que des services spéciaux polonais, selon un communiqué de l’Agence polonaise de sécurité intérieure (ABW). Il est également accusé d’avoir collecté des informations sur les infrastructures de transports ferroviaires, aéroportuaires et militaires.
Son complice, un citoyen polonais identifié comme Bernard S., 59 ans, a été inculpé de complicité “aux activités des services de renseignement étrangers”, selon la même Source. “Les deux suspects ont reconnu leur culpabilité”, a-t-on précisé. Ils risquent chacun une peine d’au moins cinq ans de prison.
SIX MORTS APRÈS UNE GRÈVE RUSSE À ZAPORIJIE
Six personnes ont été tuées et neuf autres blessées lors d’une frappe russe mardi matin sur la ville de Zaporizhia, dans le sud de l’Ukraine, a indiqué le gouverneur régional.
L’attaque meurtrière a touché un “site d’infrastructure”, a déclaré le gouverneur Ivan Fedorov sur Telegram, ajoutant qu'”un incendie s’était déclaré” sur les lieux.
LES « GRAVES PRÉOCCUPATIONS » DU JAPON
Le plus haut responsable japonais de la sécurité nationale a déclaré lundi avoir exprimé de « sérieuses inquiétudes » à la Chine concernant le renforcement des liens entre la Corée du Nord et la Russie.
Takeo Akiba s’est entretenu lundi à Pékin pendant quatre heures et demie avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, selon des médias japonais, qui évoquent également une possible rencontre ce mois-ci au Pérou entre le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre. Ministre japonais Shigeru Ishiba.
“En ce qui concerne les développements actuels dans la péninsule coréenne, la coopération entre la Russie et la RPDC a été un sujet de discussion”, a déclaré lundi soir Akiba aux journalistes, en utilisant l’acronyme du nom du responsable nord-coréen. “J’ai exprimé les sérieuses préoccupations de notre pays à ce sujet”, a-t-il ajouté après sa rencontre avec Wang Yi.
Selon Washington, environ 10 000 soldats nord-coréens ont été déployés en Russie pour une éventuelle action contre les forces ukrainiennes, en guerre avec l’armée russe depuis 2022.
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Bonjour et bienvenue dans cette émission en direct consacrée à l’actualité de la guerre en Ukraine. Suivez avec nous, tout au long de la journée, les dernières informations sur le conflit qui a débuté il y a plus de deux ans et demi après l’invasion des troupes de Vladimir Poutine.
La chef de la diplomatie allemande Annalena Baerbock a tenté lundi à Kiev de rassurer les Ukrainiens, frustrés par la timidité de la réaction occidentale en pleine escalade militaire de Moscou, qui a reçu, selon Kiev, un renfort de 11 000 soldats nord-coréens près de la frontière. front. Si la ministre allemande a réitéré le soutien de son pays à l’Ukraine, confrontée à l’invasion russe depuis près de trois ans, elle n’a pas publiquement apporté de réponses concrètes aux doléances de Kiev.
Ce huitième voyage de Mme Baerbock en Ukraine depuis le début de l’attaque russe à grande échelle intervient à un moment critique. L’armée ukrainienne, manquant d’hommes et de munitions, notamment en raison des retards de l’aide occidentale, se replie depuis des mois sur le terrain. Selon Kyiv et ses alliés, elle doit désormais également affronter les soldats nord-coréens.
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Lors d’une conférence de presse avec son homologue ukrainien Andriï Sybiga, Annalena Baerbock n’a pour sa part évoqué que l’« aide » militaire reçue par Moscou de la Corée du Nord, sans autre déclaration. « Je sais à quel point certains débats en Allemagne semblent effrayants dans vos pays »alors que “certains de mes compatriotes doutent du soutien allemand” en Ukraine, a admis Mme Baerbock. « C’est pourquoi je le répète très clairement (…) nous serons fermement à vos côtés aussi longtemps que vous aurez besoin de nous »a-t-elle souligné.
L’Allemagne est le deuxième fournisseur d’aide financière à la défense de l’Ukraine après les États-Unis, mais Kiev est agacée par le refus répété du chancelier Olaf Scholz de soutenir son adhésion à l’OTAN et de livrer des missiles à longue portée Taurus, par crainte d’une escalade du conflit. Lundi, sa ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, n’a pas répondu à cette demande de Kiev d’autoriser des frappes en profondeur en Russie avec des armes à longue portée.
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