Elle a eu chaud en huitièmes de finale contre Elina Avanesyan
Jasmine Paolini vit actuellement un tournoi à deux vitesses. Après deux premiers tours bien négociés sans perdre un set en route, l’Italienne a eu besoin de trois tours pour écarter la Canadienne Bianca Andreescu au troisième tour samedi et la Russe Elina Avanesyan ce lundi en huitièmes de finale. Un match qu’elle a débuté en revers, menant 4-0 et très imprécis, avant de renverser la situation et de montrer un tout autre visage pour finalement s’imposer (4-6, 6-0, 6-1).
Pour son premier quart de finale d’un Grand Chelem, elle affrontera mercredi la Kazakhe Elena Rybakina (4e), titrée à Wimbledon en 2022. En trois confrontations, l’Italienne ne s’est imposée qu’une seule fois, profitant de l’abandon de Rybakina à Cincinnati en 2023. Leurs deux autres duels se sont déroulés sur terre battue, avec deux victoires du Kazakh, d’abord en deux sets en 2023 à Rome puis en trois sets en avril dernier à Stuttgart.
Elle réalise la meilleure saison de sa carrière
A 28 ans, Jasmine Paolini est déjà sur le circuit depuis 2017. Jusqu’ici assez anonyme, son parcours a pris une autre tournure en 2024. Une première qualification en huitièmes de finale dans un Grand Chelem en janvier à l’Open d’Australie et un succès inattendu. sa victoire au WTA 1000 de Dubaï en février lui a permis de grimper au classement, avec une 12e place comme meilleure note début mai et actuellement une 15e place.
“Maintenant, je sais que quand j’affronte les meilleurs, ce n’est plus un miracle de gagner, j’ai vraiment mes chances”
« Je crois davantage en moi ces derniers mois, je travaille beaucoup sur ma confiance en moi en dehors du terraina expliqué Paolini, qui a appris le tennis sur les courts en terre battue de Toscane. Gagner des matchs vous aide définitivement à avancer. Maintenant, je sais que quand j’affronte les meilleurs, ce n’est plus un miracle de gagner, j’ai vraiment mes chances. »
Elle a des origines polonaises et ghanéennes
Si elle insiste bien sur “sa fierté d’être italienne”Paolini prétend également avoir “beaucoup de sang dans le corps”. Née en Toscane d’un père italien et d’une mère polonaise, son grand-père maternel était originaire du Ghana. « Je ne le connaissais pas donc je ne sais pas grand-chose de mes origines ghanéennes. La seule chose que je sais, c’est que ma vitesse sur le terrain vient du Ghana ! Pour la Pologne, j’y allais chaque été quand j’étais petite, je parle polonais. Bon, avec Iga Swiatek, je mélange un peu le polonais et l’anglais quand on parle, je ne pense pas en polonais, mais je suis très fière de cette partie de mon histoire. »
