La conférence mondiale sur l’intégrité a commencé…. hier atelier sur la recherche des fautes dans les publications

La conférence mondiale sur l’intégrité a commencé…. hier atelier sur la recherche des fautes dans les publications
La conférence mondiale sur l’intégrité a commencé…. hier atelier sur la recherche des fautes dans les publications

La Conférence mondiale sur l’intégrité de la recherche se tient à Athènes et compte 800 participants (dont 100 à distance). C’est un record et le programme est dense. Hier (2 juin 2024), il y avait des pré-ateliers en petits groupes. Puis séance d’ouverture avec une bonne conférence de JH Solbakk (Professeur d’éthique médicale, Oslo) sur les liens entre excellence et intégrité. Grande conférence avec de nombreuses références à Œdipe, Platon, Aristote et autres célébrités locales. Il a détaillé les 8 rôles du chercheur. L’excellence nécessite de publier beaucoup pour être reconnue… ce qui ne va pas toujours avec intégrité.

Un emploi du temps chargé avec des discussions sur l’IA

Le programme est sur le site et vous pouvez télécharger le livre du programme (68 pages) avec de nombreuses informations. le livre des résumés (400 pages). Nombreuses séances plénières, etc. A noter que contrairement au congrès précédent, MDPI n’est plus sponsor. C’est la volonté du comité. Le programme n’est pas très lisible sur le site et un collègue en a rendu un lisible et accessible sur Twitter !!! Il y a un compte Twitter #WCRI2024 vous permettant de visualiser des diapositives et des commentaires.

Une présence importante d’éditeurs de revues scientifiques… de référents intégrité de revues et d’organismes intégrité.

Évaluation de l’intégrité de la recherche sur les publications – comprendre les techniques clés

Avec d’autres collègues français, nous avons participé à un excellent atelier (environ 50 personnes) dont j’ai copié le programme. Nous connaissons les intervenants et ils ont apporté de nombreux outils pour détecter les fraudes dans les articles. Les exemples étaient biologiques (gels, séquences d’ADN, autres images hors radiologie) et cliniques avec des essais contrôlés randomisés. J Byrne, un Australien francophone, a fourni des guides d’analyse d’articles avec deux entrées : vérifiable et plausible. Tout n’est pas vérifiable. J’ai son dernier article sur mon bureau et je l’analyserai dans le mois.

Avenell nous a fait analyser un ancien essai contrôlé randomisé (ECR) réalisé par Y Sato dans JAMA en utilisant la liste REAPPRAISED. Excellent exercice quand on sait que 25% des ECR sont faux. J’ai présenté cette liste RÉÉVALUÉE en 2020 et elle était alors librement accessible… Si vous en avez besoin, je vous remets le PDF. Elle nous a brièvement présenté TRACT (Trustworthiness in RAndomized Controlled Trials), RIA pour les ECR et CPC-TST (Cochrane Pregnancy and Childbirth Trustworthiness Screening Tool). A Avenell, avec ses collègues, a publié en détail les pratiques de Y Sato (122 rétractations selon Retraction Watch).

Jana Christopher a présenté son expérience à FEBS Press… ils identifient de nombreuses fraudes à l’image… avec une pensée : nous ferions mieux de publier des articles frauduleux puis de les retirer… cela nous éviterait de les voir paraître dans d’autres revues après notre refus !!!

E Bik nous a montré six outils pour trouver des images modifiées par l’IA : impressionnants, mais toujours pas très fiables. Ces outils nécessitent une expertise pour les utiliser.

 
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