Une belle journée pour les petits entrepreneurs

Chocolats faits maison, savons, œuvres d’art, plantes, limonade, sacs à friandises, on trouvait de tout dans les kiosques installés sur place. La Grande Journée des Petites Entreprises a vraiment incité les participants à rivaliser d’ingéniosité pour se démarquer.

Les jeunes âgés de 5 à 17 ans ayant un esprit entrepreneurial ont été invités à créer leur propre entreprise et à participer aux marchés partout dans la province samedi. À Trois-Rivières, ils étaient regroupés au centre Les Rivières, tandis qu’à Shawinigan, il était possible de les retrouver à la Plaza de la Mauricie. (Sylvain Mayer, Le Nouvelliste)

Partenaire de l’événement du côté de Shawinigan, la Communauté entrepreneuriale de Shawinigan a réussi à réunir une trentaine d’exposants à la Plaza de la Mauricie. « Nous voulons nous développer, donner le goût de l’entrepreneuriat. Nous voulons que cela se produise à tout âge. Nous voulons qu’ils se sentent capables de le faire dans d’autres circonstances une fois qu’ils ont vécu cette expérience », explique la réalisatrice Véronique Buisson.

« Il faut du courage pour entreprendre, donc le simple fait qu’ils soient là, qu’ils aient pensé à une idée, qu’ils l’aient concrétisée, qu’ils viennent se vendre et se promouvoir, pour moi, ce sont des étapes essentielles. Cela leur permet de connaître le succès. Cela leur permet de repartir satisfaits, d’être fiers.

— Véronique Buisson, directrice de la Communauté entrepreneuriale de Shawinigan

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Véronique Buisson, directrice de la Communauté entrepreneuriale de Shawinigan, et Nancy Lefebvre, coordonnatrice marketing de la Plaza de la Mauricie et du centre Les Rivières.
(Sylvain Mayer/Le Nouvelliste)

En préparation de la journée, les jeunes Shawiniganais ont eu droit au préalable à un clip vidéo réalisé par le Carrefour Jeunesse local donnant trois conseils aux commerçants en herbe sur la relation client. Une réunion préliminaire a également été organisée pour aborder des questions de marketing, comme la présentation des kiosques.

Quand l’imagination est la seule limite

Il semble que les conseils auxquels ils avaient droit aient porté leurs fruits, puisque la plupart des exposants ont cherché à innover, tant dans la variété des produits proposés que dans leur présentation.

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Emma et Oli Lalongé, ainsi que leur kiosque à boissons. (Sylvain Mayer/Le Nouvelliste)

Ainsi, le traditionnel stand de limonade a été réinventé par le duo frère et sœur formé par Emma et Oli Lalongé de Trois-Rivières. «Nous avons trois sortes de boissons, une avec des baies, une avec de la noix de coco et l’autre avec de la limonade», explique le premier, qui démontre déjà l’intérêt d’avoir un jour son propre commerce.

« Nous faisons cela principalement pour amusant», poursuit-elle, soulignant qu’ils prévoient également de participer à l’activité l’année prochaine. Ils espèrent pouvoir utiliser les bénéfices générés pour les réinvestir à cet effet.

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Floriane Gagnon-Déry offrait à la fois des cornets de sirop et de tire produits dans l’érablière familiale, mais aussi des plantes propagées comme les cactus et l’aloès. (Sylvain Mayer/Le Nouvelliste)

Faisant déjà preuve d’apparentes qualités en matière de service à la clientèle, Floriane Gagnon-Déry offrait à la fois des cornets de sirop et de tire produits à partir de l’érablière familiale, mais aussi des plantes propagées comme les cactus et l’aloès. .

« C’était notre première année que nous avions une érablière et c’était beaucoup, beaucoup, beaucoup. Nous avions environ 90 litres de sirop d’érable. Je trouve l’érable vraiment bon et je me suis dit que je n’étais certainement pas le seul et que j’allais donc faire goûter nos produits à d’autres personnes.

— Floriane Gagnon-Déry, jeune entrepreneur de Shawinigan

A onze ans et demi, la jeune commerçante a une bonne idée du métier qu’elle aimerait exercer plus tard et « ce n’est pas trop dans ce domaine-là », souligne-t-elle. « C’est un peu pour m’amuser, parce que j’aime vendre des petits commerces, des produits de l’érable et des plants.

>>>Cédric Gagnon a proposé de réaliser des œuvres personnalisées dans le style du graffiti, le tout en direct.>>>

Cédric Gagnon a proposé de réaliser des œuvres personnalisées dans le style du graffiti, le tout en direct. (Sylvain Mayer/Le Nouvelliste)

De son côté, Cédric Gagnon sait déjà qu’il aimerait s’orienter vers la sphère des arts visuels. C’est pourquoi il propose de réaliser des œuvres personnalisées dans le style du graffiti, le tout en live. Il semblerait également que son carnet de commandes soit bien rempli.

« J’ai commencé à développer cela grâce à mon père qui était aussi bon en dessin. J’ai développé cela progressivement, j’ai pratiqué», explique l’étudiant de cinquième année tout en poursuivant sa création.

« Je suis un peu pressé. J’en ai réalisé dix et j’en ai deux autres qui attendent en ce moment », raconte-t-il. Le garçon de onze ans souhaite utiliser l’argent récolté lors de l’activité pour acheter des livres ou des crayons.

 
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