Les grands-parents peuvent avoir du mal à trouver leur place et à comprendre ce que leurs propres enfants souhaitent établir comme équilibre dans leur jeune parentalité. Comme l’ont souligné nos confrères de Huffpost, Grands-parents, submergé par leurs émotions et leur désir de s’impliquer dans la vie de leurs petits-enfants peuvent les conduire à commettre des erreurs. Des parents ont témoigné devant les médias pour expliquer ce qui leur semblait les plus grossiers parmi leurs parents devenus grands-parents.
“[Ma mère] n’aime pas le nom de mon fils (Elijah), alors elle a refusé de l’appeler ainsi. Au lieu de cela, elle a dit ce petit garçon ou ce petit bébé, comme s’il n’avait pas de nom.a déclaré un abonné au compte Facebook de Huffpost. Le choix du prénom d’un enfant est en effet extrêmement personnel. Et pourtant, c’est souvent la cible de critiques et de jugements inappropriés et maladroits envers les jeunes parents. “Ma tante n’a pas aimé le nom que j’ai choisi pour mon fils aîné (Zachary), alors elle a simplement décidé de le renommer Joshua”» confiait une autre mère.
« Avec mon deuxième enfant, j’ai perdu les eaux à 32 semaines et j’ai été alitée à l’hôpital jusqu’à 34 semaines. Sachant que ma fille allait être prématurée et probablement emmenée directement dans une unité néonatale, mon mari et moi avons décidé de rester seuls à l’hôpital pendant le travail. Nous accueillons la famille une fois que nous savions qu’elle était stable et prête à recevoir des visiteurs.“, explique une autre jeune maman en décrivant son accouchement difficile. C’est alors que sa famille lui reproche de ne pas avoir pu participer à l’accouchement : «Nous avons envoyé un SMS à la famille pour leur faire savoir qu’elle était née et qu’elle était en bonne santé. Ma mère m’a immédiatement appelé, furieuse de ne pas avoir été présente à l’accouchement. Je lui ai dit que j’avais besoin de soutien, que nous n’étions pas sûrs de la santé du bébé et que nous devions nous concentrer sur le bébé. Elle a soutenu qu’elle avait le droit d’être là. Je lui ai dit qu’il s’agissait pour nous de pouvoir nous concentrer sur le bébé et que la naissance ne concernait pas elle ni ce qu’elle voulait. Elle a crié au téléphone : « Oui, c’est vrai ! », puis m’a raccroché au nez. Elle ne s’est jamais excusée et, jusqu’au jour de sa mort, elle a cru que je lui avais fait beaucoup de mal.« . La manière dont la future maman choisit d’accoucher – du lieu à la méthode naturelle ou conventionnelle, en passant par le choix des personnes présentes – est très personnelle. Là encore, les jeunes parents sont régulièrement la cible de questions et de commentaires intrusifs sur leurs choix.
« Lors de ma troisième grossesse (qui s’est avérée mort-née), ma belle-mère a dit qu’elle était surprise que je sois à nouveau enceinte, ‘compte tenu de notre situation financière’. Tout le jugement était horrible. »a confié une jeune maman. Le sujet du célèbre “conditions remplies” avoir un enfant est sensible. Certains estiment que cela prend du temps, tandis que d’autres estiment qu’il est nécessaire d’avoir une stabilité financière ou une carrière épanouissante. D’autres encore pensent que les futurs parents ne sont jamais vraiment prêts à devenir parents et que chacun s’adapte au fur et à mesure. Quelle que soit la façon dont vous voyez les choses dans ce domaine, les grands-parents bénéficient d’une expérience ancrée dans une époque où les normes sociales et les réalités financières sont différentes. Souvent, ils peuvent être tentés de donner leur avis à ce sujet alors que les parents se sentent prêts à vivre cette expérience dans des conditions qui leur conviennent.
