Foix. Une journée pour ne pas oublier les combats de guérilleros

Foix. Une journée pour ne pas oublier les combats de guérilleros
Foix. Une journée pour ne pas oublier les combats de guérilleros

Près de 80 ans après la libération du chef-lieu de l’occupation nazie, plusieurs associations appellent aujourd’hui à se rassembler pour ne pas oublier les luttes et les combats menés par la guérilla espagnole pour que l’Ariège retrouve sa liberté. A la pointe de ces associations, l’AAGEFI, Amicale desformer la guérilla espagnole en France. Ces soldats, renforcés par les FTP français, livrent des combats acharnés et décisifs entre les 19 et 20 août 1944, face à un ennemi numériquement supérieur. La guérilla espagnole se forme en Ariège au printemps 1942. À Foix, l’occupant dispose d’une garnison d’environ 250 hommes bien équipés. Mais la détermination des assaillants a fait le reste. Pedro Abascal commandait les troupes espagnoles. Les combats qui s’ensuivent voient, peu à peu, les Allemands abandonner la gare, puis le vieux pont, n’ayant d’autre choix que de se réfugier au lycée Gabriel Fauré, leur quartier général. Les négociations commencent. Le commandant allemand, stupéfait, découvre un major anglais, Probert, aux côtés des Français. Déconcerté et sans doute découragé par l’efficacité des tirs dirigés contre ses hommes, l’officier décide de se rendre. L’affaire ne sera pas gagnée d’avance : le lendemain, les maquisards français et les guérilleros espagnols devront mettre en déroute une forte colonne allemande revenant d’Ax-les-Thermes.

Des préoccupations toujours d’actualité

L’Amicale des anciens guérilleros, association reconnue d’anciens combattants, a été créée en 1976. Elle a cependant été précédée par une autre association, l’Amicale des anciens FFI et résistants espagnols, née en 1946 et interdite en 1950. La pression de Madrid fut sans doute décisive. . « De 1950 à 1976, nous avons été privés de notre droit d’association », confie, avec amertume, Henri Farreny, président de l’Amicale. Le monde a trouvé la paix et la démocratie. Pour rendre hommage aux libérateurs de la ville, les membres de l’Association se retrouveront ce samedi à 16h15 devant le monument aux morts départemental au bas des Allées de Vilotte. Ensuite, ils se rassembleront au début de la rue Paul Delpech, devant les plaques dédiées à Jesus Rios et José Fernandes, puis devant le monument de la Résistance attenant à la Halle.

 
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