Ils seront 180 à s’élancer samedi, vers 13 heures, à Ronce-les-Bains pour la 6e édition du triathlon longue distance Galon d’Or. Un événement qui a gagné en notoriété depuis sa création grâce à…
Ils seront 180 à s’élancer samedi, vers 13 heures, à Ronce-les-Bains pour la 6e édition du triathlon longue distance Galon d’Or. Un événement qui a gagné en notoriété depuis sa création grâce à la sélectivité de son parcours mais aussi et surtout grâce au visuel qui est proposé à tous les participants. Depuis le début de la partie baignade sur la plage du Gatseau, au sud de l’île d’Oléron, en passant par la route qui mène au phare de la Coubre et finissant dans le sable de la plage du Galon-d’Or, difficile de trouver un endroit plus paradisiaque à oublier pour un moment la souffrance d’un triathlon.
Car malgré l’aspect sauvage et naturel de cette compétition qui servira cette année de support au championnat régional de Nouvelle-Aquitaine, il y aura des moments compliqués, voire douloureux pour les participants. Tout d’abord, traverser l’estuaire qui sépare l’Île Lumière du continent. Malgré l’heure de départ spécialement choisie par les organisateurs en fonction de la marée, il faudra lutter contre le courant avec, en prime, une sortie de l’eau australienne (quelques hectomètres à pied avant de retourner à l’eau). eau).
Plusieurs favoris se démarquent
La partie cycliste se déroulera sur 84 kilomètres répartis en 4 tours, soit 8 fois l’ascension de la célèbre côte du Gardour. Aucun grimpeur ne s’abstient. Et enfin, les prétendants à la victoire et tous les autres finishers termineront leur parcours par deux boucles de 9,5 kilomètres à pied sur les pistes cyclables et sentiers VTT de la forêt. Il faudra donc de l’expérience pour gagner et, dès lors, les regards des spécialistes seront tournés, chez les hommes, vers Nicolas Onillon, deuxième en 2022, Bart De Kerangat ou encore Anthony Jarry 6e l’an dernier.
Chez les dames, l’incertitude est encore plus grande pour désigner une favorite à la victoire, mais Emmanuelle Surault, Anouk Richard ou encore Laetitia Chabot pourraient bien composer le podium féminin. A noter par ailleurs que l’épreuve se déroule dans un milieu naturel protégé, chaque concurrent doit évoluer en totale autonomie. L’organisation fournira des réserves de liquides mais pas de récipients ni de verres. L’événement se veut une course « zéro déchet ».
