Dans la nuit de dimanche à lundi, un morceau de plafond est tombé sur le lit d’une jeune femme qui venait d’accoucher à la maternité de l’hôpital Pellegrin de Bordeaux. Elle n’a pas été blessée.
Dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 octobre, un morceau de plafond s’est effondré au-dessus du lit d’une femme qui venait d’accoucher à la maternité de l’hôpital Pellegrin de Bordeaux, indique Bleu de France.
Même si la jeune maman est sortie indemne de l’incident, cet événement rappelle un précédent effondrement de plafond en septembre dernier, cette fois aux urgences de l’établissement.
Les syndicats Sud et CGT du CHU de Bordeaux soulignent que ces incidents illustrent le problème persistant des infiltrations d’eau au sein de l’hôpital. “L’incident s’est produit au deuxième étage, dans l’aile nord de la maternité”says Julien Dulou, representative of Sud Santé Sociaux.
« La patiente se reposait après un accouchement compliqué quand, en pleine nuit, une partie du plafond s’est effondrée sur elle. Heureusement, ni elle ni un enfant ne se trouvaient sous les décombres. Il s’agissait d’une plaque de carton, endommagée par l’humidité, qui s’est désintégrée, laissant un trou béant et déversant de l’eau partout dans la pièce.
Personnel touché par cet incident
Le personnel est profondément touché, confie Thomas Rouzerol, soignant et délégué syndical CGT, qui déplore l’état de vétusté des locaux : « Ce type d’incident n’est pas nouveau et malgré nos nombreuses alertes concernant des infiltrations d’eau, rien n’a changé. La maman, qui célébrait normalement une naissance, risque de garder un souvenir amer de son séjour à l’hôpital.»
En effet, les problèmes de fuites d’eau à l’hôpital Pellegrin sont fréquents. Outre cet incident survenu à la maternité, une partie du plafond métallique s’est effondrée en septembre dans une salle d’urgence. « Les secours adultes sont dans un état critique, complètement débordés »explique Julien Dulou avant d’ajouter : « Dès qu’il pleut, les fuites se multiplient. Notre objectif n’est pas de discréditer l’hôpital, mais de demander que les patients et le personnel opèrent dans des conditions sûres. »
Contactée mardi matin par nos confrères, la direction du CHU de Bordeaux n’a pas encore répondu aux questions posées sur ces problématiques.
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