Chanteurs masqués | Changement de costume, c’est urgent !

En comparaison avec l’Orignal de Métal, Lobster le Shérif, le Papillon ou le Dindon Noir des deux premières éditions, les costumes de la quatrième saison de Chanteurs masquésqui s’est éteint dimanche soir à TVA, a manqué de flamboyance, d’envergure et de budget, semble-t-il.

La pauvre Betty Bett (qui cachait l’animatrice Julie Bélanger) a dû se contenter d’une simple tête de betterave placée sur une tenue de patineuse artistique de Jean Coutu. Rien à voir avec la pétillante Reine du jour et de la nuit, incarnée par Véronique Claveau, ou la magnifique luciole, illuminée par Véronique Béliveau.

Disons qu’on s’est lassés des belles années du Robot, de la Super Otter, de la Phoenix et de la Skunk Punkette quand on est tombé, cet automne, sur la Banane ou la Chouette, qui ressemblaient plus à des costumes d’Halloween qu’à des œuvres réalisées par des artisans minutieux. artisans.

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PHOTO BERTRAND EXERTIER, FOURNIE PAR TVA

Gabrielle Destroismaisons

Heureusement, la gagnante couronnée dimanche, Gabrielle Destroismaisons, portait de très jolies plumes, celles du Cygne, qui a refait Une chance que nous avons by Jean-Pierre Ferland.

La juge d’instruction Mélissa Bédard, la recrue de 2024, a également versé plusieurs larmes lors de ce chant final du Cygne, tout comme l’animateur Sébastien Benoit, qui a fait beaucoup d’émotion pour un synchronisation labiale assez banal, disons-le.

A Chanteurs masquésMélissa Bédard se révèle être une analyste investie, énergique et très enthousiaste, cela ne fait aucun doute. En revanche, la qualité de son français lui joue de vilains tours lorsque l’émotion prend le dessus et qu’elle est incapable de verbaliser correctement ses observations.

Résultat ? Les commentaires de Mélissa Bédard contrastent avec ceux, concis, réfléchis et percutants, de ses collègues Stéphane Rousseau, Anouk Meunier et Sam Breton. Perspicace et vive, Anouk Meunier reste ma préférée, suivie de près par l’humoriste Sam Breton, qui a remporté, pour la deuxième fois, le trophée de l’Oreille d’Or pour avoir démasqué le plus grand nombre de mascottes en 11 épisodes.

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PHOTO BERTRAND EXERTIER, FOURNIE PAR TVA

L’humoriste Sam Breton a remporté le trophée Golden Ear pour la deuxième fois.

Sam Breton a été le seul à reconnaître le co-animateur de c’est une bonne fin de semaineJulie Bélanger, cachée sous la caboche rouge vif de Betty Bett.

Elle était incroyable, cette Betty Bett, autant sur Tout ce jazz de la comédie musicale Chicagosur J’aimerais voir New York par Daniel Lavoie seulement sur Le ballet et J’ai tellement d’amour pour toi de Céline Dion.

Stéphane Rousseau a compris son rôle de « ressort comique » dans le panel et il se livre à des jeux de mots histrioniques, une de mes passions, je dois le dire.

Le Zèbre, qui a refait Quelqu’un à aimer de Queen à la voix moins altérée, me semble-t-il, a été repéré par Sam Breton et Anouk Meunier : c’est l’acteur Benoit McGinnis, qui a notamment puisé dans le répertoire de Céline Dion (Je me rends), de Joe Dassin (Dans les yeux d’Émilie) and Francis Cabrel (Encore et encore).

Une véritable bête de scène, ce Zebra. Et bien mieux que le Caméléon (Michel Courtemanche), qui a triomphé l’année dernière pour ses déhanchés énergiques et ses interactions drôles avec le public, et non pour ses performances vocales époustouflantes.

Le Cygne (championne Gabrielle Destroismaisons) est constant depuis septembre, affichant des numéros émouvants comme L’aigle noir de Marie Carmen ou frappant comme Nous n’allons pas le prendre des Twisted Sisters.

Hors comédien Michel Courtemanche, tous les gagnants de Chanteurs masqués étaient des chanteurs professionnels, soit Wilfred LeBouthillier et Marie-Élaine Thibert (les Inséparables de la saison 1), Véronique Claveau (la Reine du jour et de la nuit de la saison 2) et Gabrielle Destroismaisons (le Cygne de la saison 4).

Aux commandes de cet ensemble impressionnant, Sébastien Benoit a vite fait oublier les interventions robotisées et moins fluides de son prédécesseur, Guillaume Lemay-Thivierge. Il semblerait que Sébastien Benoit ait beaucoup de travail à faire. Il répond à ce que lui envoient ses camarades, il ne perd jamais le contrôle et il maîtrise parfaitement son stress. Quand on voit un Sébastien Benoit ou une Véronique Cloutier sur nos téléviseurs, on trouve que tout semble facile pour eux, que ça coule naturellement, alors que ce naturel et cette aisance viennent d’années et d’années derrière le micro.

Chanteurs masqués demeure l’émission la plus populaire à la télévision québécoise avec une audience moyenne de 1 685 000 fans, enregistrements compris.

Il serait bien étonnant que TVA ne réédite pas son succès intergénérationnel, qui réunit grands-parents et petits-enfants devant leur écran le dimanche soir.

Nous convenons que ce concept sud-coréen (Chanteur masqué) n’est pas aussi compliqué à suivre qu’un épisode deIndustrie ou de Dune : Prophétie. Il y a de grandes mascottes colorées qui font synchronisation labiale sur une scène et on y trouve des indices sur les personnalités célèbres qui ont enfilé ces costumes de Miss Maïs ou de Serge le lama. C’est tout.

En visionnant Chanteurs masqués par rafales, on ressent davantage l’effet de répétition. Mieux vaut s’adonner à ce plaisir en semaine. Et si ce jeu de mascottes musicales revient à l’antenne, il faudrait vraiment remettre de l’argent dans les costumes pour éviter de confondre ce grand spectacle de TVA avec un showcase Party Expert, merci d’avance.

 
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