Dans une longue histoire, le site The Athletic raconte comment Vinicius Junior et le Real Madrid sont tombés de haut rang lorsqu’ils ont compris, la veille de la cérémonie, que le Ballon d’Or échapperait à l’attaquant brésilien.
Tout était prêt. L’avion pour Paris. Le smoking, les pâtisseries et le champagne. La fête a suivi. Cela montre à quel point le Real Madrid est tombé lorsqu’il a réalisé que le Ballon d’Or échapperait à Vinicius Junior cette année. Le Brésilien de 24 ans était lui-même convaincu de succéder à Lionel Messi dans le palmarès, après avoir mis la main sur la Liga et la Ligue des Champions avec une myriade d’images fortes comme son but en finale contre Dortmund ou son doublé en tour précédent contre le Bayern. C’est pourtant Rodri, roi d’Angleterre avec Manchester City et champion d’Europe avec l’Espagne, que les électeurs ont préféré couronner.
Vinicius réconforté par le boycott du Real Madrid
La victoire collective est un beau symbole pour certains, une véritable honte pour le Real. Dans une longue histoire, The Athletic raconte que c’est dimanche matin, veille de la cérémonie, que Vinicius a appris la mauvaise nouvelle. Une annonce vécue comme « un choc » par l’agresseur et son entourage. Malgré la promesse de secret tenue jusqu’au bout par les organisateurs, le Real aurait eu confirmation du résultat. Pas de Ballon d’Or pour Vinicius, ni pour Dani Carvajal ou Jude Bellingham. Après des heures de réflexion, le club merengue décide alors de tout annuler et de frapper fort en boycottant la soirée au théâtre du Châtelet. Vinicius devait initialement être accompagné à Paris par une trentaine d’amis et de membres de sa famille, dont certains étaient venus expressément du Brésil.
Son équipementier Nike avait d’ailleurs prévu de marquer le coup en sortant des chaussures spéciales pour l’occasion pour célébrer sa victoire. Tout s’est effondré. Dans le même temps, les joueurs et responsables du Real qui avaient prévu de faire le déplacement dans la capitale française ont été informés : il n’était pas question d’assister à la cérémonie de lundi soir. L’ordre est venu d’en haut, lorsqu’une délégation d’une cinquantaine de personnes a été annoncée, dont Carlo Ancelotti. Il était autrefois prévu de permettre uniquement à Emilio Butragueño, légende madrilène et actuel directeur des relations institutionnelles, de faire le voyage pour recevoir le trophée du club de l’année, mais l’idée a finalement été abandonnée.
Ce boycott général aurait un peu réconforté Vinicius, tout comme les messages de soutien de ses coéquipiers, publics ou privés, comme Eduardo Camavinga et Aurélien Tchouaméni. Quant au numéro 7 du Real, il est sorti du silence peu après 23 heures avec un message fort posté sur ses réseaux sociaux : « J’en ferai dix fois plus s’il le faut. Ils ne sont pas prêts.”
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