Le parquet de Montpellier a ouvert une enquête pour déterminer les causes du décès, le 15 octobre, d’une femme de 25 ans, décédée des suites d’une méningite après l’absence d’intervention des secours malgré deux appels, l’un au SAMU et l’autre au SAMU. les pompiers, ont appris Le monde auprès du procureur de la République, mardi 29 octobre. La famille a porté plainte, imputant le retard à l’absence d’activation des services d’urgence, rapporte la même Source, confirmant les informations du site. Métropolitain.
L’objectif des investigations est de savoir si « la non-activation des secours après les deux appels constitue une faute au vu des informations communiquées au(x) opérateur(s) »a expliqué le parquet, ajoutant que l’analyse des enregistrements téléphoniques était en cours. L’enquête vise également à déterminer si « Ce retard risque d’affecter la mort de la jeune femme. Une expertise à ce sujet sera ordonnée dans un deuxième temps. »» a ajouté le procureur.
Un ami de la victime a appelé les secours. Dans un autre article de Métropolitaindit la femme de 25 ans “j’ai vomi toute la nuit” du lundi 14 octobre au mardi 15 octobre, avant d’être atteint “forte fièvre”. Informée de son état de santé, elle a décidé d’appeler une première fois le SAMU, selon elle à 15h15. Il a échangé avec un “opérateur ou médecin de garde, je ne sais pas”qu’il lui a conseillé d’administrer “eau avec du sucre”avant de l’orienter vers SOS-Médecins, sans envoyer d’équipe de soignants.
“Mon corps est en feu, je suis sur le point de mourir”
Puis, trente minutes plus tard, voyant l’état de son amie se dégrader, elle appelle le 18. « Un pompier m’a encore changé avec un opérateur du Centre 15, une orientation qui n’a pas été suivie, étant donné que je venais de faire le SAMU. À chaque appel, je lui ai clairement indiqué qu’elle était asthmatique et qu’elle avait beaucoup de difficultés à respirer. On m’a conseillé de lui donner sa Ventoline”il a rapporté. Dans ce cas également, aucun soignant n’a été envoyé.
Elle a ensuite affirmé avoir rappelé le 18 après que son amie s’est évanouie et qu’elle l’avait remarqué. “des selles avec un liquide rouge sang”ainsi que l’incapacité pour la jeune femme de bouger ses jambes et une main. Suite aux recommandations de l’opératrice avec qui elle a parlé au téléphone, elle a donné à son amie des médicaments pour réduire la douleur, a mis sa main sous l’eau et lui a fait prendre une douche chaude, a-t-elle poursuivi.
Peu avant 17 heures, avec l’aide d’une amie et de son véhicule, elle transporte la jeune femme à la clinique Saint-Roch. Selon son récit, son amie respirait de plus en plus faiblement et la prescription de Ventolin n’avait eu aucun effet. La jeune femme répéta : “Je vois tout blanc, mon corps est en feu, je suis sur le point de mourir”avant de perdre connaissance pendant le trajet. Des éléments confirmés par le parquet qui ont fait savoir que la jeune femme était « inanimé et en état de détresse cardio-respiratoire grave » quand elle est arrivée à la clinique. Elle a ensuite été transportée par le SMUR aux urgences du CHU de Montpellier.
Enquête interne au CHU de Montpellier
« Les traitements se sont révélés insuffisants. Le décès de la jeune femme a été confirmé le 15 octobre peu avant 19h30, avec des obstacles médico-légaux. [c’est-à-dire que les services funéraires sont suspendus jusqu’à autorisation donnée par l’autorité judiciaire] », a communiqué le procureur de la République, l’établissant « La cause du décès est certaine : diagnostic de méningite confirmé lors de l’autopsie médico-légale (infection méningococcique invasive – maladie transmissible grave). Le protocole adapté a été mis en place par les autorités sanitaires.”
Vendredi 25 octobre, le CHU de Montpellier a donné son avis “émotion” Après “la mort subite d’un jeune patient de 25 ans”dans un communiqué de presse. L’hôpital a lancé une enquête interne et assure que des mesures ont été prises “déjà pris”. De son côté, l’Agence régionale de santé d’Occitanie (ARS) a lancé une mission d’inspection.
Le décès de cette femme de 25 ans n’est pas sans rappeler celui de Naomi Musenga, survenu en 2017. Agée de 22 ans, elle avait contacté le SAMU par chagrin et n’avait pas été prise au sérieux. Elle est décédée en fin d’après-midi. Corinne M., régulatrice du SAMU 67, a été condamnée jeudi 4 juillet à douze mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Strasbourg pour non-assistance à personne en danger.