IOC’est le couteau suisse des Rouches. En sept matches de championnat, Henry Lawrence a joué à trois postes différents. Arrière latéral sur les deux flancs et défenseur central gauche comme à Anvers. « Je n’ai aucun problème d’adaptation car lors de mon entraînement j’ai couvert tous les rôles, sauf celui de gardien (sourire). J’ai été milieu de terrain jusqu’à mes 16 ans mais un jour, l’entraîneur m’a demandé de passer du côté droit de la défense pour compenser une blessure. C’est là que j’ai fini par m’amuser le plus, donc on dirait que c’est ma position préférée.
Un rôle occupé à Chelsea, l’équipe qui fait vibrer le cœur de ses fans, notamment lorsqu’Eden Hazard y évoluait. « Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois à l’entraînement mais c’était la veille d’un match donc je ne l’ai jamais défié. Heureusement pour moi car ses qualités le rendaient inarrêtable.”
« Je n’ai rencontré Eden Hazard qu’une seule fois lors d’un entraînement à Chelsea mais c’était la veille d’un match donc je ne l’ai jamais défié. Heureusement pour moi car ses qualités le rendaient inarrêtable. »
L’Anglais ne s’arrête pas non plus, ni dans son jeu ni dans l’esprit de son entraîneur. Un entraîneur qui lui a reproché le mauvais choix de crampons lors de son expulsion à Courtrai. «Nous avons parlé, je me suis excusé et j’ai pris une leçon. Ce n’est pas la première fois qu’un entraîneur me gronde et puis je me dis qu’il faut que je travaille pour trouver une place de titulaire. J’écoute, j’apprends et j’évolue au sein d’une équipe qui me fait confiance. Maintenant, je veux tout jouer. »
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Même contre Lyra – Lierse, une équipe modeste, « qu’il faudra encore battre si l’on veut aller loin dans la compétition. Les matches en Belgique sont exigeants physiquement, ce serait donc une erreur de snober qui que ce soit. Je suis là pour le groupe, pour le Standard et pour confirmer mon bon début de saison.” Des vœux prêts à être exaucés sur chaque partie du terrain.