Presque tous unis pour un oui à la passerelle du Mont-Blanc

Presque tous unis pour un oui à la passerelle du Mont-Blanc
Presque tous unis pour un oui à la passerelle du Mont-Blanc

Une large coalition regroupant les milieux politiques, associatifs et économiques est venue présenter ses arguments en faveur de la passerelle du Mont-Blanc. Les électeurs de la ville de Genève scelleront son sort lors des urnes du 24 novembre. Un projet qui fait quasiment l’unanimité sauf du côté du MCG et de l’Ensemble à Gauche.

Ils sont venus, ils sont tous là, ou presque. Des pro-cyclistes aux pro-autos, du PLR aux Verts, de l’UDC au PS, soutenue par les faîtières économiques, la passerelle du Mont-Blanc est unanime pour résoudre enfin l’épineuse cohabitation entre piétons et cyclistes. «Cette passerelle apporte sécurité et confort aux piétons, offre une véritable piste cyclable pour les cyclistes et permet le statu quo sur le pont pour les automobilistes, ce qui est essentiel pour l’économie genevoise», argumente Ivan Slatkine, président de la Fédération des Entreprises Romandes.

Séparation des flux pour plus de sécurité

Promouvoir la mobilité douce sans contrarier les automobilistes est une équation difficile. “La seule solution qu’on pourrait imaginer pour la sécurité des piétons et des cyclistes, c’est d’emprunter une voie sur le pont du Mont-Blanc, il n’en est pas question, cette passerelle assure une fluidité pour tous ces modes de transports”, argumente Jacques Jeannerat, président de Route Genève.

Une passerelle, ou plutôt une promenade réservée aux piétons, quatre mètres de large, un banc sur toute la longueur pour admirer le port sans être dans les pots d’échappement et sans risquer de se faire couper le short en plein hiver par les cyclistes, les milieux politiques. sont unanimes.

“Il y aura des ajustements à faire plus tard, mais on commence par la séparation des flux, c’est un investissement, ce n’est pas une dépense” indique Roger Gaberell, vice-président du parti Le Centre en ville de Genève.

Un coût de 26 millions pour la ville de Genève

Un investissement total de près de 55 millions, cofinancé par le canton, la Confédération, un mécène et la ville de Genève qui versera 26 millions. Un crédit accepté par le Conseil municipal en début d’année.

« Le dimanche, vous avez jusqu’à 14 500 personnes qui marchent sur le pont, vous avez entre 6 000 et 7 000 cyclistes qui traversent, et en même temps, plus de 40 000 voitures, donc avec une infrastructure dédiée, vous contentez tout le monde » explique Yves Gerber directeur de TCS Genève.

Tout le monde, sauf les électeurs du référendum, les citoyens, les membres d’Ensemble à Gauche, le MCG et SOS Patrimoine à qui l’on doit ce référendum. Même l’UDC, qui trouvait le projet trop coûteux, l’a quand même accepté. “Quand on a voté la résolution 833 au Grand Conseil, avec un rapporteur du MCG, tout le monde l’a accepté, y compris Ensemble à Gauche, aujourd’hui, ils tournent le dos, c’est de la politique” regrette le député UDC Christo Ivanov.

Seuls les électeurs de la ville de Genève voteront aux urnes le 24 novembre. En cas de refus, il n’y a pas de plan B, le dossier qui traîne depuis 15 ans sera définitivement enterré.

 
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