Désert fleuri d’Atacama, cascade enflammée de Yosemite… Des paysages éphémères à voir absolument ! – .

Désert fleuri d’Atacama, cascade enflammée de Yosemite… Des paysages éphémères à voir absolument ! – .
Désert fleuri d’Atacama, cascade enflammée de Yosemite… Des paysages éphémères à voir absolument ! – .

Dans le vaste théâtre de la nature, certains spectacles sont aussi brefs qu’impressionnants. Ces paysages éphémères, bien qu’éphémères, captivent l’imaginaire et démontrent la créativité sans fin de notre planète. Des fleurs flashy d’un désert aride aux couleurs flamboyantes des forêts canadiennes, plongeons dans un monde à la beauté fragile et instantanée.

Au cœur des régions les plus sèches de la planète, le désert fleuri d’Atacamaniché dans le nord du Chili, et La cascade de feu de Yosemite, majestueusement situés dans le parc national de Yosemite en Californie, défient les attentes par leur beauté éblouissante et leur caractère unique. D’autres phénomènes naturels extraordinaires offrent également un spectacle saisissant qui transcende les frontières de l’imagination humaine.

Le désert fleuri d’Atacama

Tout dépend du mois de mai. S’il pleut ne serait-ce que quelques jours, événement extrêmement rare dans cette région hyper-aride des Andes à la frontière du Chili et du Pérou, on observe, entre septembre et novembre (au printemps dans l’hémisphère sud), un phénomène de «superfloraison” Ou floraison simultanée. De la fleurs sauvagesdont les graines, restées dormantes dans le sol desséché, germent sous l’influence de l’humidité et fleurissent à la fois, recouvrant le désert le plus sec du monde plusieurs couleurs. Ce phénomène botanique est rare, compte tenu de la combinaison de conditions cycliques (les graines doivent rester en dormance au moins un an) et météorologiques (pluie, absence de gelées nocturnes et de vents violents) nécessaires. Le dernier superfloraison ont été observés en 2015, 2017 et 2022, attirant les foules pour admirer le spectacle éphémère. Car cette toile impressionniste grandeur nature ne dure que quelques semaines.

La « cascade de feu » du parc national de Yosemite

C’est la lumière du soleil qui enflamme la cascade de Prêle, dans Parc Yosemite, en Californie ! Le phénomène n’est observé que vers la mi-février, lorsque les rayons de la lumière couchante éclairent précisément le sommet de la cascade. Et cela grâce à des conditions météorologiques particulières : un enneigement suffisant, des températures douces pour que l’eau ne soit pas gelée et un ciel dégagé. Au crépuscule, cette magnifique illusion d’optique se produit : en quelques minutes, la cascade semble se transformer en coulée de lave, pour le plus grand plaisir des randonneurs au premier rang.

Lac Grüner See en Autriche

Ce lac émeraude de Massif du Hochschwab, dans les Alpes autrichiennes, ne se forme que quelques semaines par an, entre mai et juin, lorsque la fonte des neiges est la plus intense. Habituellement parcourus à pied, les sentiers de randonnée de ce parc naturel, ainsi que ses ponts, ses arbres, ses bancs se retrouvent alors sous l’eau, jusqu’à ce qu’il lac temporaire se vide naturellement. Cette sortie sous-marine insolite a longtemps fait le bonheur des plongeurs, avant que les activités nautiques, et notamment la plongée, ne soient interdites en 2016 afin de préserver la pureté de ce lieu. eau riche en minéraux calcaires. Ceux-ci reflètent davantage le rayonnement bleu du soleil, donnant aux eaux de ce lac saisonnier leur belle couleur verte.

La banquise du lac Baïkal en Sibérie

Quand le vent souffle fort sur ce gigantesque lac russe de 31 500 km2, les vagues peuvent atteindre 6 m de haut… Il n’en faut pas beaucoup en novembre, au début de la saison froide, quand le gel s’installe. les eaux du Baïkalfracturer son premier et bien banquise. La houle peut alors créer des enchevêtrements de calottes glaciaires, s’échouant sur les berges avec un surprenant bruit de verre écrasé. Mais lorsque le froid s’intensifie en janvier, le Baïkal gèle complètement pour l’hiver sous plus d’un mètre de banquise lisse, favorisant le passage des véhicules.

Les marées de la Baie de Somme

Les marées ne sont pas un glissement d’eau horizontal ; les marées hautes sont dues à une montée localisée, comme une crête d’eau, qui s’élève sous l’effet principal de l’attraction de la Lune sur les océans. Ce phénomène, comparable à une oscillation d’onde, est complexe, car d’autres paramètres comme le relief sous-marin, la rotation de la Terre, la position du Soleil… influencent aussi le rythme (deux fois par jour dans la Somme, mais une seule en Alaska !) et la hauteur des marées, qui façonnent le paysage changeant de l’estran, cette zone soumise au reflux des vagues.

Les forêts aux couleurs flamboyantes du Québec

De quelle couleur sont les feuilles en automne ? Doré pour le bouleau, jaune pour le saule, rouge-orange pour l’érable, emblème du Canada… Alors que la plupart des conifères conservent leurs épines vertes, protégées des rigueurs de l’hiver par une pellicule de cire, le bois dur ralentir leur métabolisme face à la baisse des températures et de la lumière. Ils détruisent progressivement la chlorophylle, un pigment vert qui permet la photosynthèse dans les feuilles. D’autres pigments sous-jacents apparaissent alors : l’orange des carotènes, le jaune des xanthophylles. L’arbre stocke également, pour mieux résister au froid, des tanins comme les anthocyanes (rouges) et les flavonoïdes (jaunes). Ce monochrome dure quelques semaines, et le Québec aide les promeneurs à le localiser en publiant chaque année, de septembre à novembre, une carte des couleurs sur son territoire. Elle précède la mort de la feuille, devenue inutile, et dont la teinte brune trahit des tanins oxydés.

Les dunes enneigées du Sahara

Voir les dunesl’un des déserts les plus chauds de la planète parsemé de blanc reste exceptionnel. Au cours des dix dernières années, à cinq reprises, dont la plus récente en janvier 2022, la combinaison de températures nocturnes basses et d’air humide a fait tomber de la neige au Sahara. Ces chutes concernent généralement davantage la périphérie de ce désert, notamment la région montagneuse de l’Atlas algérien, plus humide que le centre aride du Sahara. Le phénomène semble s’amplifier sous l’effet de changement climatique : les archives de - locale ne font jusqu’à présent état de neige qu’en 1979. Mais il est difficile pour les spécialistes de l’affirmer avec certitude. Dans cette immensité inhabitée, les observations directes ne sont pas exhaustives et les archives satellites, fragmentaires, ne remontent pas au-delà des années 1970.

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