Une voiture classique vit-elle dans le passé ? – L’annuel de l’automobile – .

Une voiture classique vit-elle dans le passé ? – L’annuel de l’automobile – .
Une voiture classique vit-elle dans le passé ? – L’annuel de l’automobile – .

Certaines personnes extérieures au hobby des voitures classiques pensent que c’est une façon de vivre dans le passé. Et bien non.

Vivre le hobby des voitures classiques, ce n’est pas vivre dans le passé, mais plutôt vivre le passé, il y a là une nuance extraordinaire.

Vous connaissez probablement quelqu’un qui vit dans le passé comme moi. Qu’est-ce que ça fait de vivre dans le passé ? Avoir simplement des idées rétrogrades comme la vie de l’époque quand on y fait référence. Cela ne veut pas dire tout accepter sans avoir un esprit critique sur ce que nous vivons en 2024, bien entendu.

Vivre dans le passé, c’est ne pas accepter que les mères d’aujourd’hui allaitent, même dans les restaurants ou les centres commerciaux. Vivre dans le passé, c’est croire que la femme au foyer était la meilleure solution pour le couple et les enfants. Vivre dans le passé, c’est aussi croire que l’homme était maître de sa propre maison et que tout passait par lui, bref, on peut en trouver d’autres j’en suis sûr.

Vivre le passé, comme la plupart d’entre nous, c’est rendre hommage aux ingénieurs pour leurs idées brillantes afin de faire fonctionner un ensemble de pièces mécaniques, il y a la voiture bien sûr, mais pensez aussi aux juke-box. Aux designers sans ordinateur, qui, sortis de leur tête, ont créé un objet si agréable à l’œil, que 60 ou 70 ans plus tard, nos yeux ne peuvent plus regarder ailleurs.

Il y a d’autres choses liées au passé qui peuvent être tout aussi passionnantes, comme les vieilles publicités dans les journaux, à la télévision, dans les vieux magazines etc. Toutes ces avenues du passé peuvent être passionnantes sans forcément vouloir y retourner et y vivre.

Je comprends pourquoi certains pensent qu’on a envie de retourner dans le passé quand ils nous voient dans nos vieilles voitures, c’est facile à comprendre, l’âge de la voiture, notre âge actuel, etc. Par contre, ce qui est très intéressant c’est l’âge de les nouveaux adeptes de la voiture classique. Beaucoup de jeunes se lancent dans ce hobby, et c’est formidable. Ils apportent un nouveau souffle de fraîcheur et de dynamisme. Ces jeunes sont très motivés et souhaitent revivre le passé des vieilles voitures et à travers celles-ci.

Autour de l’atelier, il y a trois jeunes femmes qui ont acheté leur première voiture ancienne, âgées de 21, 25, 27 ans. Ces trois femmes, et il y en a d’autres j’en suis sûr, deviennent autour d’elles les nouvelles ambassadrices de l’automobile classique et de son hobby.

On ne peut pas reprocher à ces jeunes de vouloir retourner vivre dans le passé, ils ne l’ont pas vécu. Ils prouvent très bien que c’est – vivre le passé – conduire une vieille voiture. Ces jeunes doivent avoir leur place dans notre passe-temps favori avec des voitures intéressantes à des prix raisonnables et des activités qui leur plaisent également.

Bravo à ces jeunes et bienvenue !

 
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