et la Palme d’Or est décernée à… – .

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A quelques heures de l’annonce du palmarès, les voix du jury restent impénétrables.

D’habitude, quelques indiscrétions circulent… mais comme l’a expliqué Omar Sy lors de la conférence de presse du jury, mardi 14 mai – il y a une éternité –, ses membres doivent garder le secret le plus total. Il faudra donc se contenter ici de quelques rumeurs ou impressions. Trois films se démarquent des critiques : la comédie musicale épicée « Emilia Perez » du Français Jacques Audiard, le drame romantique « Anora » de l’Américain Sean Baker et enfin le politique « La Graine de la figue sacrée » de l’Iranien Mohammad Rasoulof. Couronner ce dernier aurait une réelle signification politique : il fut condamné et contraint à l’exil par le régime des mollahs. Et si cela donne des indices, c’est le film le plus applaudi de la quinzaine cinéphile, avec Nadine Labaki, membre du jury, debout et filmant l’événement.

Si « La Graine de la Figue Sacrée » était Palmé d’Or, « Emilia Perez » et « Anora » pourraient figurer sur la liste grâce à leur actrice principale, l’Espagnole Karla Sofía Gascón pour la première, le jeune et joli Mikey Madison pour le second, à moins que le jury ne préfère récompenser Demi Moore, qui donne tout son corps aux expérimentations de Coralie Fargeat dans « The Substance ».

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L’embarras du choix

Pour le prix de l’acteur masculin, trois noms se présentent : Richard Gere pour « Oh Canada », même si le film de Paul Schrader n’a pas eu l’écho escompté, Sebastian Stan pour « The Apprentice » d’Ali Abbasi et Ben Whishaw pour « Limonov » de Kirill. Serebrennikov. Récompense des esthètes, le prix de la mise en scène irait comme un gant à Miguel Gomes pour « Grand Tour » ou à Jia Zhang Ke pour « Caught by the Tides ». A moins que le jury ne soit sensible au délire sanglant de « La Substance » ou à la poésie baroque de « Parthénope » de Paolo Sorrentino. Le scénario est l’un des points forts de “Anora” de Sean Baker, s’il n’est pas plus haut récompensé dans les charts. Enfin, on devrait trouver une place à deux beaux films vus in extremis : « Tout ce qu’on imagine comme lumière » de Payal Kapadia et « Le plus précieux des biens » de Michel Hazanvicius.

 
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