Lara Fabian revient sur son récent accident de voiture qui l’a obligée à annuler ses engagements

Lara Fabian revient sur son récent accident de voiture qui l’a obligée à annuler ses engagements
Lara Fabian revient sur son récent accident de voiture qui l’a obligée à annuler ses engagements

La dernière année a été riche en mouvement pour Lara Fabian, qui parcourt la planète pour donner des concerts. Malgré ses nombreux voyages, la chanteuse trouve son point d’ancrage auprès de sa fille, Lou, aujourd’hui âgée de 16 ans, et de son amant, Gabriel, avec qui elle a fêté ses 10 ans de mariage en 2023. La star sera de passage à Québec en juin pour présenter son spectacle Je t’aime, dans le cadre d’une tournée qui se veut une grande déclaration d’amour au public qui lui est fidèle depuis maintenant plus de 30 ans.

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Lara, nous vous annoncions récemment que vous serez au Québec cet été pour nous présenter quelques concerts. Est-ce toujours une joie pour vous de revenir au pays ?

Oui tellement! Cela fait longtemps que je ne suis pas venu au Québec. La dernière fois, c’était l’été dernier, dans le cadre d’un événement personnel. Entre-temps, j’ai beaucoup travaillé et voyagé. J’ai hâte de venir présenter mon spectacle au Québec! J’arrive le 6 juin. Je serai à Trois-Rivières, Montréal, Ottawa et Québec pour les spectacles dans ces quatre villes. J’ai hâte de revoir mon public local ! Je serai entouré de mon équipe de musiciens, chanteurs et techniciens d’ici au Québec, que j’emmène partout dans le monde avec moi !

La tournée s’appelle I Love You. À qui s’adresse cette déclaration d’amour ?

En grande partie au public qui me suit depuis plus de 30 ans, qui est toujours là et qui souhaite toujours entretenir ce lien avec moi. C’est aussi un clin d’œil à cette chanson qui me précède : elle est la pierre angulaire de l’incroyable voyage que j’ai fait grâce au public et qui dure depuis tant d’années. Je t’aime, c’est ce que nous voulons dire aux personnes qui nous soutiennent. Que dire à quelqu’un qui est toujours là, 30 ans plus tard ? Je t’aime, ce sont des mots à la fois simples et puissants.

Votre douleur, qui est le premier extrait d’un album à paraître cet automne, suscite de nombreux commentaires. Et le clip de la chanson aurait été visionné plus de 2 millions de fois à ce jour.

Oui. Votre douleur est une lettre ouverte à tous ceux qui ont besoin de lâcher prise sur ce qui leur fait mal, qui ont juste besoin d’une oreille, d’une connexion, d’une réelle empathie. Vous pouvez chanter cette chanson pour vous-même, pour celui que vous aimez, pour un parent, pour un frère, pour un enfant. Il ne raconte pas l’histoire de quelqu’un en particulier, mais de l’humanité qui souffre parfois et qui ne sait que faire de cette souffrance, de cette douleur. En face, il y a un être humain qui lui dit : « Donnez-moi votre peine, je vais le jeter par-dessus bord, mon capitaine. » Mon Capitaine laisse entendre que vous contrôlez votre vie, que vous pouvez faire le choix d’être résilient, mais si vous avez besoin de moi, je suis là. Je pense que c’est ce qui a créé l’engouement autour de cette chanson : nous pouvons tous nous l’approprier.

Ce n’est donc pas dédié à une personne en particulier ?

Il pourrait être dédié à mon enfant si elle souffrait. A mon amoureux s’il traversait une période difficile. A mon père si jamais vieillir s’avère plus difficile pour lui. Nous avons tous autour de nous quelqu’un qui souffre et pour qui nous pouvons être une oreille empathique.

Durant votre tournée, vous présenterez plusieurs spectacles en Europe. Trouvez-vous toujours de la satisfaction à voyager à travers le monde ?

Cela fait un moment que je n’ai pas été en tournée. La dernière fois, c’était en octobre 2022. Entre-temps, j’ai eu le temps de me poser. En fait, si je ne suis pas en tournée, je suis à Rome, Paris, Montréal, Istanbul ou Prague. Cela faisait longtemps que je n’avais pas trouvé mon équipe du Québec. Je suis entouré de mon Québec en musique pour la tournée. C’est une façon de rester connecté à cette racine qu’est le Québec pour moi.

L’année dernière, vous avez vendu votre maison en Estrie. Avez-vous quitté le Québec?

Non, j’ai encore quelque chose au Québec, mais pas en Estrie. Je suis souvent au Québec, même si je n’y ai aucun engagement en tant que tel. Je ne le dis pas toujours quand je suis à Montréal. Je passe du temps avec les gens que j’aime. Je n’ai pas complètement quitté le Québec, parce que je ne peux pas le faire. Cependant, cela n’avait plus de sens pour moi d’habiter Bromont. Il n’était plus approprié, pour quelqu’un comme moi qui bouge beaucoup, de garder une si grande maison qui demande autant d’entretien. J’avais besoin d’un petit quelque chose de pratique. Je voulais juste avoir une clé et un garage à gérer, car je voyage encore beaucoup.

Comment gérez-vous à la fois les nombreux voyages et votre vie de famille ?

C’est moi qui bouge ; ma fille ne bouge pas. En raison de projets à venir, je ne pourrai pas voyager autant. J’ai de beaux projets en Europe et au Québec. Actuellement, je ne vis nulle part, mais j’existe partout ! (des rires)

Vous vous organisez pour offrir une stabilité à votre fille qui poursuit ses études ?

Je m’organise pour que Lou ne souffre en rien de mon choix de vie. C’est moi qui voyage. Et mon mari est une merveille. Il est véritablement le point d’ancrage de cette famille dont l’un des membres est un électron en constant mouvement. Le Québec reste ma maison, quoi qu’il arrive.

A 16 ans, Lou te rend-il fier ?

J’ai la chance d’être maman d’un enfant qui a le cœur à la bonne place. Elle a une tête bien faite, avec tellement de richesse et de subtilité. Elle parle trois langues. Elle poursuit ses études en français, anglais, italien et espagnol. Cela lui permettra d’accéder à n’importe quelle université dans le monde. C’était son choix de faire ce quadruple parcours. Elle est très créative et très musicale. J’ai beaucoup de chance d’être la maman de Lou !

Et à l’inverse, avez-vous l’impression d’être un modèle pour elle ?

C’est ce qu’elle dit. Elle me dit de si belles choses et me rappelle combien elle m’aime. C’est merveilleux!

Votre relation amoureuse se poursuit dans le temps : vous et votre partenaire avez fêté 10 ans de mariage. Le considérez-vous aussi comme un don de la vie ?

C’est dans le temps que l’on peut véritablement parler d’ancrage. C’est une histoire d’amour évolutive qui, comme toutes les histoires d’amour, a traversé des moments beaux et des moments plus difficiles. Notre relation a connu de vrais défis, notamment parce que je voyage beaucoup : je pars souvent, j’arrive et je repars. Nous avons convenu que, pendant un certain temps, il était acceptable de continuer sur cette voie. Puis il viendra un moment où ce ne sera plus le cas. Pour moi, c’est parfait. Il y aura d’autres grands projets qui nous permettront encore d’en bénéficier.

Donne-nous des nouvelles de ton papa. Comment est-il?

Il vieillit, papa. Je le trouve un peu plus fragile, un peu plus silencieux qu’avant. J’essaie parfois de lui poser des questions sur lui, mais il me dit toujours qu’il va bien. Ensuite, j’ai appris par mon cousin qu’il était tombé. J’ai l’impression qu’il ne veut pas m’inquiéter. Finalement, un jour ou l’autre, nos parents deviennent nos enfants. J’ai déjà demandé à mon père s’il viendrait habiter près de chez moi si j’avais une vie plus stable, que ce soit au Québec ou ailleurs. La réponse était claire : jamais. Il veut rester à la maison. Je comprends et respecte son choix. Je voyage souvent pour le visiter.

Il semble que vous ayez récemment subi une blessure qui vous a obligé à annuler certains engagements. Pouvez-vous nous en parler un peu ?

Oui, j’ai eu un accident de voiture. C’était un peu ennuyeux. Après cet accident, j’ai dû prendre une pilule censée m’aider, mais j’ai eu une double réaction. Donc ce qui était censé m’aider ne m’a pas aidé. Je suis resté une semaine sur place. J’ai dû annuler deux ou trois engagements importants. J’étais vraiment mortifié, parce que je déteste annuler mes engagements. Mais c’était hors de mon contrôle : c’était une réaction en chaîne. Je pense que c’est le stress. Comme j’étais sous le choc à cause de cet accident et que je me sentais responsable, j’ai très mal réagi. J’avais tellement peur, pas pour moi, mais pour les autres. Mais bon : je vais bien et surtout les autres vont bien !

Et d’autres projets vous occuperont en Europe…

Oui, dans peu de temps vous me reverrez dans le fauteuil rouge de The Voice Kids. Après la tournée, il y aura une période où je serai en promotion. En mai, j’ai plusieurs événements prévus. Je serai au Royal Albert Hall avec Hauser, puis je chanterai avec Slimane à Forest National. En juin, je viendrai au Québec. En plus, je vais enfin ouvrir mon école ! J’accueillerai chez moi, en Sicile, en Italie, cinq personnalités déjà connues et appréciées du public, pour leur transmettre les outils précieusement acquis au cours de mon parcours. C’est un très beau projet qui sera diffusé à TVA l’année prochaine. Cette année, je voyagerai donc constamment entre le Québec et l’Europe pour réaliser ces projets.

Terminons par votre incroyable carrière, durant laquelle vous avez vendu pas moins de 25 millions d’albums en 30 ans. C’est tout un parcours professionnel !

C’est un beau parcours. Je le dois à tant de convergence. Oui, j’ai fait preuve de résilience. Oui, je suis né avec cette voix. Mais il y avait tous ces êtres qui rythmaient mon chemin et qui, parfois, ouvraient la bonne porte au bon moment pour m’inciter à saisir cette ouverture. Cela n’arrive pas seul. Le mérite est tellement partagé. Le Québec a joué un rôle fondamental grâce à son ouverture et au grand tournant qui s’est produit entre 45 et 47 ans quand, tout d’un coup, la porte de la transmission s’est ouverte. Les pays de l’Est ont également joué un rôle fondamental. Deux ou trois personnalités extraordinaires ont marqué mon parcours. Je pense notamment à Jean-Philippe Dion qui a été si extraordinaire et si important dans ma vie. Le regard que je porte sur mon chemin est rempli de gratitude envers toutes ces petites étoiles qui se sont alignées sur le fil de ma vie.

Avec le recul, on se rend compte que tout était important dans votre parcours, le meilleur comme le pire…

Oui. Et j’ajouterais même ce qui fait très mal. Le cadeau mal emballé est encore plus gros…

La tournée Je t’aime s’arrêtera à Trois-Rivières les 7 et 8 juin, à Montréal les 10 et 11 juin, à Ottawa les 14 et 15 juin et à Québec les 17 et 18 juin. Apprenez-en davantage sur le site Web de Lara à larafabian.ca. En attendant la sortie de son nouvel album à l’automne, le morceau Ta Pain est disponible sur toutes les plateformes musicales.

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