Dévoilé à partir de 12h30 au Palais des Congrès de Paris, après celui du Tour de France féminin, le tracé de la Grande Boucle va retrouver une certaine normalité après une édition 2024 bouleversée par la tenue des Jeux Olympiques à Paris. Paris qui avait conduit les organisateurs à l’Amaury Sport Organisation (ASO) de Florence, en Italie, à Nice, une grande première.
Déjà, comme annoncé l’hiver dernier, le départ de la 112e édition sera donné le 5 juillet en France, à Lille plus précisément, ce qui n’était plus arrivé depuis 2021 avant que trois villes étrangères, Copenhague, Bilbao et Florence, ne lancent la grande messe d’été.
L’arrivée, le 27 juillet, sera jugée sur les Champs-Elysées pour célébrer les 50 ans du premier terminus de la « plus belle avenue du monde ».
Et entre les deux ?
On sait déjà que les trois premières étapes se dérouleront dans le Nord où elles contourneront habilement les secteurs pavés de Paris-Roubaix pour un démarrage plus en douceur que ces dernières années.
« Ce sera la première fois depuis une demi-douzaine d’années qu’un sprinteur pourra s’emparer du premier maillot jaune », souligne le directeur du Tour, Christian Prudhomme.
La première étape, une boucle de 185 km autour de Lille, représente en effet une opportunité rêvée pour les spécialistes de la ligne droite. Elle sera suivie d’une étape promise aux puncheurs entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer, avant un nouveau chapitre dédié aux sprinteurs entre Valenciennes et Dunkerque.
Pogacar « impatient »
La quatrième étape s’élancera d’Amiens, dans la Somme, pour une destination qui sera dévoilée mardi devant des milliers d’invités dont quelques coureurs comme Julian Alaphilippe, Biniam Girmay et Jasper Philipsen.
Mais ni Tadej Pogacar ni Jonas Vingegaard, les deux ogres qui ont dominé les cinq dernières éditions, ne seront dans la salle.
Pogacar, vainqueur de son troisième Tour l’été dernier, a toutefois fait savoir qu’il attendait « avec impatience » de découvrir le parcours 2025.
Les annonces triomphales de certains élus locaux, les réservations d’hôtels et les observations de témoins qui ont pu rencontrer les responsables du Tour lors de leurs repérages permettent déjà d’en dessiner les grandes lignes.
Après le Nord, la Grande Boucle devrait plonger vers la Normandie – Caen fête son millénaire en 2025 et ASO adore ce genre d’anniversaires – puis la Bretagne avec un possible retour à Mûr-de-Bretagne, quatre ans après la victoire de Mathieu van der Poel en 2021.
Un premier contre-la-montre pourrait rapidement pimenter les débats.
Direction ensuite le Puy-de-Dôme pour une première incursion en montagne, avant de descendre vers le sud-ouest et d’attaquer les Pyrénées. Cette dernière s’annonce particulièrement enrichissante en 2025 avec éventuellement trois arrivées au sommet, dont une lors d’un contre-la-montre en montée.
Après une rapide traversée d’ouest en est le long de la Méditerranée, le bruit court que le Mont-Ventoux reviendrait au menu de l’apéritif dans les Alpes.
Le redoutable Col de la Loze, en passe de devenir un classique, pourrait être l’un des grands juges de paix de cette 112ème édition.
France
