un signe pour trancher la gorge pendant le verdict

un signe pour trancher la gorge pendant le verdict
un signe pour trancher la gorge pendant le verdict

Le meurtrier qui a tué son meilleur ami à cause d’une histoire de triangle amoureux a poussé l’audace jusqu’à faire signe de lui trancher la gorge devant les proches de sa victime lors du verdict ; il risque désormais 17 ans d’incarcération avant de pouvoir demander une libération conditionnelle.

Outre ce signe d’une grande violence, le meurtrier Simon Décarie a fait le doigt sur les proches de sa victime lorsqu’il a été reconnu coupable, par un jury au début du mois, du meurtre non prémédité de son meilleur ami Maxime Villeneuve.

Un constable spécial du palais de justice de Saint-Jérôme qui a été témoin de l’événement a décrit l’événement de ce matin dans le cadre de ses observations sur la peine de Décarie.

«Nous vous demandons de prendre en compte ces éléments», a fait valoir le procureur de la Couronne, Me Steve D. Fontaine, auprès du juge Alexandre Boucher.

Décarie a été automatiquement condamné à la prison à vie après le verdict, et la Couronne exige maintenant que la durée qu’il doit passer derrière les barreaux soit fixée à 17 ans avant de pouvoir demander une libération conditionnelle.

En octobre 2021, l’homme de 29 ans a tiré et poignardé à plusieurs reprises son meilleur ami Maxime Villeneuve dans sa résidence de Blainville. La victime de 27 ans venait de demander pardon par message texte à Décarie puisqu’il entamait une relation avec son ex, Maïté Hébert.

Pas la seule fois

Décarie a créé une autre agitation lors de son procès devant jury. Lors du témoignage de Mme Hébert, il l’a insultée en disant « pute » sous ses lèvres alors qu’elle quittait la pièce.

Les jurés étaient déjà partis, ce qui nous a empêché de rapporter l’événement. Un enquêteur de la Sûreté du Québec a pu lire clairement le mot sur les lèvres de Décarie qui se trouvait dans le box des accusés, a-t-il expliqué ce matin au juge Boucher.

L’audience se déroule actuellement devant une salle remplie d’au moins trente proches de la victime. Ils ont tous attaché une épingle à leur pull sur laquelle on lit : “Tu reposes en paix, mais mon cœur n’était pas prêt” sous une photo de Maxime Villeneuve.

Depuis le meurtre de son fils, Pascale Roland « a perdu le goût de vivre », dit-elle en lisant une lettre émue.

« Le cœur de ma mère saigne. Je dois réapprendre à vivre sans lui. Mes joies de mère sont parties avec lui”, dit-elle, incapable de retenir ses sanglots.

L’audience se poursuit en après-midi au palais de justice de Saint-Jérôme.

Plus de détails à venir…

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