Les Francofolies de Genève. Elles n’existent pas encore mais elles pourraient voir le jour, dès mars 2026. La motion qui souhaite adapter la franchise a été acceptée à l’unanimité lundi par la Municipalité. Le texte propose donc de reprendre le concept français de concerts francophones avec pour objectif de mieux faire connaître les artistes locaux. Ces Francofolies remplaceraient Voix de Fête. Paule Mangeat, l’auteure de la motion, était l’invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Votre motion pour la création des Francofolies, à Genève, a été acceptée à l’unanimité lundi. Satisfaction, soulagement ?
« Grande satisfaction. Je me réjouis de l’enthousiasme que ma motion a suscité au sein du Conseil municipal et que nous puissions la mettre en place à Genève. Nous rachèterions le label des Francofolies, qui existe partout dans le monde francophone, et cela nous permettrait de valoriser le label mais aussi de bénéficier de leur savoir-faire pour en faire une réussite.
«Le festival Voix de Fête se transformerait en Francofolies de Genève»
A quoi ressemblera ce festival, concrètement ?
« Le festival Voix de Fête se transformerait en Francofolies de Genève. Nous garderions la période Voix de Fête, qui est la semaine de la Francophonie, à Genève. Nous inclurions Genève dans cette semaine de la Francophonie. Nos artistes francophones ont du mal à traverser les frontières. Là, nous ouvririons un gigantesque réseau international et des opportunités de travail pour eux. Cela nous permettrait, à Genève, de mettre en place une série de résidences pour mettre nos artistes au travail et les accompagner à travers des étapes artistiques. professionnalisation.
D’où est venue cette idée ?
« L’offre culturelle est déjà riche et diversifiée, mais là nous franchissons un cap. Voix de Fête générait déjà beaucoup de possibilités pour nos artistes. Là, nous faisons appel à d’autres programmeurs. Voix de Fête se transforme. Lorsque je les ai contactés, il y a deux ans, les organisateurs étaient très enthousiastes. Ils avaient atteint la fin de ce qui était possible, avec peu de possibilités de croissance et d’évolution. Des travaux sont en cours pour quantifier cette fête. , il y aura une augmentation des subventions déjà prévues pour Voix de Fête, mais pas dans des proportions folles.
Ces Francofolies genevoises ne s’arrêteront pas à la musique :
« C’est une fête qui rassemble toute la population. A La Rochelle, ils mettent en place le Franco dans les écoles, qui fait chanter les écoliers et les initie aux artistes. On part du principe que chanter, c’est penser « C’est extrêmement bien d’entrer dans les écoles avec ce programme et j’espère que ça se fera rapidement ».
