Zurich (awp) – La Bourse suisse risque d’avoir du mal à capitaliser mardi sur ses gains de la veille. Secoué par la grave consolidation de sa première capitalisation Nvidia, le marché new-yorkais a terminé la séance de lundi dans un ordre désorganisé. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a notamment chuté de plus d’un point de pourcentage.
“Les indices européens devraient ouvrir en légère baisse ce matin dans le sillage des débuts d’inquiétudes sur les valeurs liées à l’intelligence artificielle après que Nvidia soit entré dans la zone de correction après avoir perdu la bagatelle de 380 milliards de dollars de capitalisation boursière en seulement 3 séances !”, note John Plassard, de Mirabaud-Banque.
L’agenda économique européen est pratiquement vide et il faudra attendre midi pour voir les indications américaines.
A 8h10, le pré-SMI établi par Julius Bär reculait de 0,14% à 12’140,34 points.
Le géant pharmaceutique et du diagnostic Roche (bon -0,1%) n’a guère bénéficié de l’homologation comme prévu d’une version sous-cutanée de son traitement contre la sclérose en plaques Ocrevus sur le Vieux Continent.
Seul ABB, stable, a échappé au marasme ambiant, sans indication particulière.
Les pertes sont restées contenues, Richemont et UBS se partageant le fond avec -0,2% chacun.
Le marché dans son ensemble a présenté une situation similaire, avec Julius Bär et Idorsia inchangés, et Swatch, Avolta et Sandoz en baisse de 0,2%.
Le fabricant de modules solaires Meyer Burger (non cité) assure des progrès dans le transfert de son centre de gravité vers les Etats-Unis. Le groupe CPH (non suivi) a finalisé sur papier l’externalisation de ses activités. Le patron du spécialiste israélien de la télésurveillance médicale SHL Telemedicine (non coté) doit jouer les prolongations, jusqu’à fin août et l’embauche espérée de son successeur.
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