Le procureur de la République de Laval ouvre une enquête flagrante après l’explosion d’une bombe artisanale dans un immeuble de l’école secondaire Douanier Rousseau à Laval, jeudi 23 mai. Une procédure choisie pour apporter une réponse pénale rapide.
Légers dégâts, mais pas de blessés
La détonation a été entendue par les étudiants et les enseignants tôt le matin, vers 9h15. L’explosion a eu lieu dans le bâtiment A, le bâtiment principal, dans un couloir. Le bâtiment a dû être évacué, tant aux étages qu’au rez-de-chaussée. Heureusement, personne n’a été blessé et les dégâts causés au bâtiment ont été légers, selon le procureur de la République de Laval.
Une enquête en flagrant délit est ouverte pour «dommages causés par des moyens dangereux pour les personnes« . Les enquêteurs du commissariat de Laval et de la police judiciaire d’Angers sont chargés de l’enquête. Les auteurs risquent jusqu’à dix ans de prison et une amende de 150 000 €.
Informations contradictoires
Après avoir été évacués une première fois dans la cour de l’école, les élèves ont de nouveau reçu l’ordre de quitter le bâtiment, cette fois dans la rue. Quelques minutes plus tard, les enseignants présents et les surveillants ont indiqué aux élèves qu’ils devaient regagner l’enceinte du lycée.
Astrid Maigné-Carn
Une situation relativement chaotique. Certains étudiants attendaient dans la cour, tandis que d’autres sortaient pour aller déjeuner. Des étudiants un peu perdus, mais pas choqués. Les adolescents parlaient d’un «odeur désagréable de soufre. Ça pue !» dans l’enceinte du bâtiment A, ont-ils confié.
Les étudiants qui ont cours dans le bâtiment principal doivent reprendre les cours à 14h00.