Le suspect était connu pour violences domestiques

Le suspect était connu pour violences domestiques
Le suspect était connu pour violences domestiques
iv>Nadège Saillet “n’a pas demandé de téléphone pour un danger grave”. Pourtant, son meurtrier présumé avait déjà été condamné à deux reprises pour violences conjugales. Le 17 mai, la femme de 33 ans est décédée à la suite d’une nouvelle nuit de violences.
Vers 20h30, des témoins ont alerté les secours qu’une altercation avait lieu sur la voie publique. La femme de 33 ans, alors enceinte, confirme avoir subi des violences de la part de son ex-compagne de 42 ans. Elle a ensuite été transportée à l’hôpital pour subir des examens. Mais après avoir quitté les urgences, Nadège Saillet repart en voiture avec son ancien compagnon vers son domicile, situé à Mulhouse (Haut-Rhin). Sur la route, une nouvelle dispute éclate. L’homme s’arrête dans la commune de Riedisheim (Haut-Rhin) où sa Nadège Saillet descend du véhicule. C’est alors qu’il recule brusquement et percute le trentenaire. Des riverains témoignent l’avoir vu tomber au sol tandis que la voiture redémarre rapidement pour s’enfuir. Transférée à l’hôpital de Strasbourg, la victime est décédée 24 heures plus tard des suites de multiples fractures et traumatismes crâniens. L’enfant qu’elle portait n’a pas survécu.

Un certain « contrôle » sur la victime

L’auteur présumé a été mis en examen le 19 mai pour violences volontaires sur conjoint et homicide volontaire sur conjoint. Cette procédure a mis en lumière ses précédentes condamnations pour violences conjugales. Il a notamment été condamné à dix mois de prison avec sursis en octobre 2022. Le 8 avril 2023, il a été condamné à 18 mois de prison, dont dix avec sursis pour des faits similaires. Le quadragénaire s’était alors vu interdire de se présenter au domicile de Nadège Saillet et interdit de prendre contact avec elle.
La procureure de Mulhouse, Edwige Roux-Morizot, indique qu’il s’agit sûrement d’une affaire “d’influence”. Au moment des faits, l’auteur présumé, domicilié à Arras pour son procès, était revenu à Mulhouse, « avec l’accord de son ex-conjointe pour évoquer la situation de sa fille de 22 mois qui faisait l’objet d’un placement judiciaire. Si l’auteur présumé “souffre d’addictions très graves”, indique le procureur, Nadège Saillet n’avait pas « protection demandée » et je n’avais pas demandé “bénéficier d’un téléphone grand danger”.

 
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