« Pensez-vous que Donald Trump est un fasciste ? lui a demandé un journaliste de CNN lors d’une réunion publique avec des électeurs en Pennsylvanie.
“Oui, je le pense”, a répondu le vice-président et candidat démocrate aux élections du 5 novembre.
Cette question a été posée cette semaine en référence aux propos de l’ancien chef de cabinet républicain de la Maison Blanche.
Selon ce dernier, John Kelly, qui estimait que Donald Trump répondait à la définition de fasciste, l’ancien président aurait affirmé que le dictateur nazi avait “fait de bonnes choses”.
Sur un ton très dramatique et lors d’un bref discours mercredi à Washington, Kamala Harris avait déjà estimé que Donald Trump était “de plus en plus dérangé” et en quête de “pouvoir absolu”.
“Il est profondément inquiétant et incroyablement dangereux que Donald Trump invoque Adolf Hitler”, a déclaré le vice-président.
Le candidat républicain définit également son adversaire comme un « fasciste », mais aussi un « marxiste » et un « communiste ».
Kamala Harris, qui n’a cessé de durcir le ton envers sa rivale ces derniers jours, publiera mardi à Washington un “acte d’accusation définitif” contre Donald Trump, une semaine avant l’une des élections les plus indécises de l’histoire américaine, au même endroit où l’ancien président avait harangué ses partisans peu avant qu’ils n’attaquent le Capitole, le 6 janvier 2021.
La vice-présidente et candidate démocrate veut à cette occasion établir un contraste fort entre sa vision et celle de sa rivale républicaine, marquée selon elle par le chaos et la division, comme l’a annoncé sa campagne mercredi.
