Deux officiers tués
Les deux officiers tués se trouvaient à l’avant du fourgon : le capitaine Fabrice Moello et le brigadier-chef Arnaud Garcia.
Le premier, âgé de 52 ans, “était marié et père de deux enfants qui devaient fêter leurs 21 ans dans deux jours”, a détaillé mardi le garde des Sceaux.
Le Parisien a rencontré le maire du village normand où vivait le capitaine, décrit comme « très sportif ». Il raconte avoir « vu grandir ses deux enfants, des jumeaux désormais étudiants », dans la maison familiale qu’il qualifie de « petit havre de paix ». Il entre au pénitencier en 1996, d’abord à la prison de Beaulieu, près de Caen. Il avait obtenu son autorisation d’escorte judiciaire il y a une dizaine d’années.
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Arnaud Garcia avait 34 ans. “Il laisse une femme enceinte de cinq mois”, a ajouté mardi le garde des Sceaux. Né en 1989, il a également débuté sa carrière à Caen, avant de rejoindre le service d’escorte judiciaire “il y a deux mois”, selon une Source syndicale du Parisien. Il est devenu brigadier en 2009.
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Son père Dominique Garcia était adjoint au maire du village de Blangy-le-Château, et ancien commandant de la gendarmerie de cette commune du Calvados. Le maire Dorian Coge a expliqué sur Facebook qu’Arnaud est arrivé à l’école du village à l’âge de 10 ans, et qu’il a été « dès son plus jeune âge attiré par l’engagement dans la police ». Il avait travaillé dans les centres pénitentiaires de Caen et d’Argentan.
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Le père d’Arnaud s’est également exprimé sur Facebook, exprimant sa « colère » mais souhaitant également « du courage » à Mary, l’épouse de son fils.
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Trois autres grièvement blessés
Côté blessés, « les trois agents grièvement blessés sont âgés de 48, 52 et 55 ans. Ce sont tous des pères de famille», a déclaré la procureure de Paris, Laure Beccuau, lors d’une conférence de presse mardi soir. Sans donner plus de détails sur leurs identités, elle a ajouté que « le pronostic vital est encore engagé pour certains ».
Les premiers décès depuis plus de 30 ans
Les derniers décès en service dans l’administration pénitentiaire remontaient à 1992, a rappelé mardi le ministre de la Justice. Cette année-là, le surveillant Francis Caron est mortellement agressé à la maison d’arrêt de Rouen en août. Le 11 septembre suivant, un autre gardien décède lors de l’évasion collective de huit détenus de la prison centrale de Clairvaux.
