Le Hamas a déclaré vendredi que les otages détenus dans la bande de Gaza ne seraient pas libérés tant qu’Israël poursuivrait son offensive militaire. Le chef adjoint de l’organisation, Khalil al-Hiya, a affirmé dans un communiqué repris par i24 news que « les personnes enlevées ne rentreraient chez elles qu’une fois la guerre terminée et les prisonniers palestiniens libéréss ». Cette déclaration intervient après la mort de Yahya Sinouar, le leader du Hamas, tué par les forces israéliennes lors d’une opération ciblée. Le responsable de 61 ans, considéré comme l’architecte de l’attentat contre Israël du 7 octobre 2023, a été nommé chef du Hamas le 6 août 2024, en remplacement d’Ismaël Haniyeh, tué à Téhéran quelques jours plus tôt.
La mort de Yahya Sinouar avait pourtant fait naître l’espoir, notamment dans les pays occidentaux, d’une possible fin du conflit. Le Premier ministre israélien avait d’ailleurs assuré que cette disparition marquait « le début de la fin » de la guerre à Gaza. Lors d’un entretien téléphonique, Benjamin Netanyahu et Joe Biden ont annoncé vouloir coopérer pour obtenir la libération des otages israéliens après la mort du leader du Hamas. Emmanuel Macron a de son côté réclamé la libération de «tous les otages du Hamas», tout en poursuivant pour appeler à un cessez-le-feu.
Le reste après cette annonce
Le Hamas est « vivant et le restera », assure l’Iran
En réaction à l’élimination du dirigeant israélien, le Hezbollah libanais a annoncé vendredi qu’il ouvrait une nouvelle phase d’escalade dans sa confrontation avec Israël. Le mouvement islamiste palestinien Hamas est « vivant et le restera » malgré la mort de son chef, a déclaré samedi le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei. Ces derniers jours, Israël a intensifié ses attaques à Gaza et contre le Hezbollah au Liban, autre allié majeur du Hamas.
