La fin des mammifères sur Terre pourrait arriver plus tôt qu’on ne le pensait, voici pourquoi – Édition du soir Ouest-France – .

La fin des mammifères sur Terre pourrait arriver plus tôt qu’on ne le pensait, voici pourquoi – Édition du soir Ouest-France – .
Descriptive text here

Le rayonnement solaire promet de rendre la Terre invivable d’ici plusieurs milliards d’années. Mais des travaux scientifiques récents modifient cette chronologie pour la branche des mammifères, qui pourrait disparaître bien plus tôt.

L’espérance de vie de l’humanité en prend un coup. Des scientifiques basés en Angleterre, en Suisse et aux États-Unis ont publié une étude, en septembre 2023, dans la revue scientifique Géosciences de la nature. Repéré notamment par le site Presse-citron, il conclut que la planète Terre deviendra inhabitable pour les mammifères d’ici environ 250 millions d’années. C’est bien plus tôt que l’emballement des températures que le rayonnement solaire devrait provoquer d’ici plusieurs milliards d’années.

Lire aussi : Que se passera-t-il sur Terre lorsque le Soleil mourra ?

Un supercontinent

Aucune invasion extraterrestre ni guerre nucléaire n’est impliquée dans ce changement de perspective. Les chercheurs ont notamment soulevé la question de la dérive des continents.Un nouveau supercontinent, nommé Pangée ultime, ultime Pangée, devrait émerger dans environ 250 millions d’années. Dans ce processus tectonique, les éruptions volcaniques seront plus fréquentes et devraient produire d’énormes rejets de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, réchauffant encore davantage la planète.

D’autant plus qu’à cette échéance « Notre Soleil émettra environ 2,5 % d’énergie en plus qu’aujourd’hui. Couplée aux variations tectoniques géographiques de l’atmosphère et à un effet de continentalité accru pour les supercontinents, la Terre pourrait atteindre un point de bascule la rendant inhabitable pour la vie des mammifères. » assure l’étude.

Lire aussi : Le réchauffement climatique a peut-être commencé plus tôt que prévu

Des températures trop élevées

Pour tirer leurs conclusions, les scientifiques ont dû définir les limites de survie des mammifères, en s’appuyant sur d’autres travaux. « Des températures généralisées comprises entre 40 et 50 °C, voire des pics encore plus élevés, aggravés par des niveaux d’humidité élevés, finiraient par sceller notre sort. Les humains – ainsi que de nombreuses autres espèces – expireraient en raison de leur incapacité à libérer cette chaleur par la sueur, refroidissant ainsi leur corps. »explique le Dr Alexander Farnsworth, auteur principal du texte, sur le site de l’Université de Bristol, où il travaille.

Lire aussi : La Terre ralentit avec le réchauffement climatique, et cela aidera à remettre les pendules à l’heure

Les chercheurs prennent la peine d’ajouter que ces nouvelles données ne doivent pas détourner l’humanité de son objectif de limiter le réchauffement climatique d’origine humaine. « Alors que l’on prédit une planète inhabitable dans 250 millions d’années, nous connaissons déjà aujourd’hui des chaleurs extrêmes préjudiciables à la santé humaine. C’est pourquoi il est crucial d’atteindre la neutralité carbone le plus rapidement possible. »encourage le Dr Eunice Lo, co-auteur de l’étude.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Les experts révèlent les meilleurs choix d’accessoires de Caitlin Clark pour ses débuts en WNBA
NEXT L’Europe devrait augmenter prudemment avant l’inflation américaine – 15/05/2024 à 07:44 – .