une victoire de Trump pourrait influencer l’Agence internationale de l’énergie

une victoire de Trump pourrait influencer l’Agence internationale de l’énergie
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L’ancien président américain et candidat républicain à la présidentielle Donald Trump lors d’un rassemblement électoral au Grand Sierra Resort à Reno, Nevada, le 11 octobre 2024. ALEJANDRA RUBIO/AFP

“Si le président Trump remporte les élections et que je suis en mesure de conseiller la nouvelle administration, je recommanderai certainement aux États-Unis de faire pression pour remplacer le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie”, a-t-il ajouté. Fatih Birol. » La position de Mario Loyola, qui a travaillé au conseil de santé et d’environnement de la Maison Blanche lorsque Donald Trump en était le locataire, est sans ambiguïté.

A l’approche de l’élection présidentielle du 5 novembre, à laquelle M. Trump est candidat, cet expert au sein du groupe de réflexion conservateur The Heritage Foundation reflète un sentiment grandissant au sein du camp républicain : l’Agence internationale de l’énergie (AIE), cet organisme de référence créé au suite à la crise pétrolière de 1973, aurait « a trahi sa mission » et menacerait, par son action, la sécurité du système énergétique mondial. Tout cela sous l’influence de son patron, l’économiste turc Fatih Birol, accusé de chercher à appartenir « comme la jet set climatique » plutôt que “fais ton travail”.

L’AIE, qui dépend de l’Organisation de coopération et de développement économiques, a opéré ces dernières années un virage clair – et largement salué – pour s’imposer comme un acteur clé de la lutte contre le changement climatique. Depuis 2021, Fatih Birol répète qu’il n’est pas nécessaire d’investir dans de nouveaux gisements de pétrole et de gaz, que les producteurs d’énergies fossiles doivent le faire. « choisir entre contribuer à aggraver la crise climatique ou faire partie de la solution »ou même – ironiquement – ​​que le monde était en passe d’atteindre son pic de demande de charbon, de gaz et de pétrole.

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Aux Etats-Unis, premier producteur mondial de pétrole et de gaz, cette nouvelle orientation a suscité de vives réactions de la part de certains chefs d’entreprise, mais aussi au sein de la classe politique. “Il existe une frange très hostile à la transition énergétique au sein du mouvement républicain qui s’active au Congrès et dans l’entourage de M. Trump, et qui pourrait constituer un mouvement d’influence”confirme Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat à l’Institut français des relations internationales.

«Une attention excessive portée à la transition énergétique»

En mars, les républicains John Barrasso et Cathy McMorris Rodgers, respectivement membres des commissions de l’énergie du Sénat et de la Chambre, ont exprimé leurs critiques dans une longue lettre envoyée à M. Birol. Les deux élus dénoncent « une attention excessive à la transition énergétique » et rapports « partial et partial ». Ils sont également offensés que le secrétaire adjoint américain à l’énergie, David Turk, ancien responsable de l’AIE, ait défendu la nécessité de suspendre l’approbation de nouveaux projets d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL). ) sur la base des travaux de l’agence.

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