Publié le 9 mai 2024 à 19h21
Face à des épisodes plus récurrents de précipitations extrêmes, les municipalités québécoises sont appelées à repenser leur développement urbain. Les plans de construction doivent notamment être conçus différemment pour mieux absorber et drainer les eaux de pluie. Le concept de ville éponge est adopté dans plusieurs villes du monde.
Efficacité des parcs à éponges
À Montréal, nous augmentons le développement de parcs à éponges pour mieux gérer les fortes pluies et éviter les refoulements d’égouts. Le huitième parc de ce type, récemment annoncé à Verdun, sera le plus passionnant de tous. Grâce aux fosses drainantes aménagées le long du parc et aux passages permettant de laisser couler l’eau vers l’espace vert, ce parc retiendra près de 1 067 000 litres d’eau.
Les experts saluent ce type d’initiatives, tout en soulignant qu’il reste encore beaucoup à faire pour lutter contre les inondations.
«C’est formidable de voir que Montréal prend conscience de cet enjeu majeur qu’est l’inondation et commence à développer ses parcs à éponges partout sur le territoire de la municipalité, mais il est vrai que cela doit être accompagné d’autres stratégies», affirme Isabelle Thomas, vice-doyenne à la recherche. à la Faculté d’urbanisme de l’Université de Montréal.
Adapter les villes au changement climatique
Philippe Gachon, professeur d’hydroclimatologie à l’Université du Québec à Montréal, souligne l’importance d’adapter rapidement nos villes pour faire face aux changements climatiques.
“Plus nous ferons preuve de coopération et de collaboration, notamment dans la conception des infrastructures, plus cela nous permettra d’accélérer le processus, mais surtout aussi de trouver une manière innovante de réduire cette vulnérabilité de nos infrastructures face aux précipitations extrêmes”, a-t-il déclaré. dit.
Fortes pluies récurrentes
Dans les années à venir, les précipitations extrêmes seront plus fréquentes en raison du changement climatique. Les villes doivent donc trouver des solutions.