Ce vendredi 11 octobre, les autorités ont qualifié a jugé la situation « grave » et a immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités et les failles du système de transplantation.
La ministre de la Santé, Nisia Trindade, a indiqué que les tests effectués sur deux donneurs d’organes, effectués par le laboratoire privé PCS Lab Saleme, a été testé positif au VIH après un test initialement négatif. Ce manque de fiabilité des résultats a conduit à l’infection des receveurs.
Pour faire face à cette crise, les autorités ont immédiatement suspendu les activités du PCS Lab Saleme et ordonné le reprise des tests sur tous les organes ayant transité par cet établissement. De plus, un audit d’urgence a été lancé pour évaluer le système de transplantation de Rio de Janeiro et identifier les éventuels défauts qui auraient permis une telle contamination.
L’affaire a été découverte le 10 septembre, lorsque lel’un des patients transplantés cardiaques a développé des symptômes neurologiques inquiétants. L’homme, qui n’était pas non séropositif avant l’intervention chirurgicale, mais testé positif au VIH par la suite. Cette révélation a déclenché une alerte qui a conduit à la détection d’autres cas de contamination.
Les autorités brésiliennes se mobilisent pour évaluer l’étendue du problème et prévenir toute contamination supplémentaire. Cette affaire soulève de nombreuses questions sur la fiabilité des tests de dépistage et la sécurité des greffes réalisées dans la région. Par la même occasion, le ministère de la Santé rappelle que près d’un demi-million de Brésiliens ont été infectés par le VIH entre 2007 et juin 2023selon son dernier bulletin épidémiologique, soulignant l’ampleur des défis sanitaires auxquels le pays est confronté.
