un suspect emprisonné pour le meurtre d’une adolescente en 1990

un suspect emprisonné pour le meurtre d’une adolescente en 1990
un suspect emprisonné pour le meurtre d’une adolescente en 1990

L’homme mis en examen pour le meurtre et le viol d’une jeune fille de 13 ans en 1990 en Saône-et-Loire, l’un des disparus de l’A6, a été placé en détention provisoire.

Il s’agit de l’une des affaires de meurtres françaises les plus énigmatiques. Le troisième homme mis en examen pour le meurtre et le viol d’une jeune fille de 13 ans en 1990 en Saône-et-Loire, une des affaires du dossier des personnes disparues A6, a été placé en détention provisoire, a indiqué vendredi le parquet de Nanterre. bureau demandé par l’AFP.

Il a été placé en garde à vue mardi à la section de recherche de la gendarmerie de Dijon, ajoute la Source. L’homme a été mis en examen jeudi 10 octobre pour viol et meurtre sur mineur de 15 ans, “dans le cadre de l’information judiciaire rouverte le 13 mars 2023 par la cellule des crimes en série ou non élucidés” au sein du tribunal judiciaire de Nanterre, détaille le parquet.

Carole Soltysiak, 13 ans, a été retrouvée le 18 novembre 1990, violée, étranglée et poignardée à mort, dans un bois à quelques kilomètres de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) au lendemain de sa disparition.

“Après des années d’inaction et d’indifférence” de la justice, le suspect a été mis en examen “au vu de nouveaux éléments d’enquête”, a annoncé jeudi à l’AFP Me Didier Seban, confirmant une information de franceinfo.

Selon la radio publique, l’homme est âgé de 62 ans.

Deux autres hommes toujours inculpés

Deux hommes d’une trentaine d’années incarcérés en 2000 pour ces faits ont reconnu avoir été sur les lieux du crime, puis nié toute responsabilité. En juin 2001, ils ont été libérés sous contrôle judiciaire et n’ont jamais été jugés depuis.

Ces deux hommes sont toujours mis en examen dans cette affaire, a indiqué jeudi à l’AFP le parquet de Nanterre. “La justice a complètement abandonné cette affaire”, a déploré Me Seban auprès de l’AFP, précisant que l’un d’eux est interné de temps en temps dans un hôpital psychiatrique.

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En 2005, la cour d’appel de Dijon avait ordonné la comparaison de l’ADN retrouvé sur le corps de la victime (ne correspondant pas à celui des deux suspects) à celui des tueurs en série Francis Heaulme et Michel Fourniret, mais cela n’avait rien donné.

“Nous espérons que ces dernières avancées majeures permettront l’organisation rapide d’un procès”, a encore déclaré M. Seban.

Une série de meurtres non résolus

Cette affaire fait partie d’une série de meurtres non élucidés dans les années 1980 et 1990 en Saône-et-Loire, dits des disparus de l’A6, dont le seul point commun jusqu’à aujourd’hui reste la proximité territoriale.

Après le meurtre de Christelle Blétry, 20 ans, tuée de 123 coups de couteau en 1996 à Blanzy (Saône-et-Loire), certaines familles des victimes se sont regroupées au sein de l’association Christelle, représentée par Me Didier Seban.

Il s’agissait entre autres des familles de Sylvie Aubert, étranglée en 1986, Nathalie Maire, étranglée en 1987, Carole Soltysiak, Virginie Bluzet, assassinée en 1997, et Vanessa Thiellon, droguée et battue à mort en 1999.

 
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