des milliers d’enfants déplacés par les inondations

des milliers d’enfants déplacés par les inondations
des milliers d’enfants déplacés par les inondations

Depuis octobre 2023, l’Afrique de l’Est subit à nouveau les ravages du phénomène climatique El Niño.

LE Burundisitué aux frontières de la République Démocratique du Congo, du Rwanda et de la Tanzanie, fait partie des États les plus touchés. Les pluies torrentielles, les inondations et les glissements de terrain se sont multipliés ces derniers mois.

Les inondations ont envahi des villages entiers, détruit des milliers de maisons et près de 100 000 personnes ont été déplacées.

Au total, plus de 230 000 personnes ont été touchées par ces chocs climatiques et ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence.

Le Burundi fait face à une crise climatique qui s’intensifie

Au cœur de la région des Grands Lacs, le Burundi, connu comme l’un des pays les plus pauvres au monde, est aussi l’un des plus exposés aux effets du changement climatique.

Depuis janvier 2024, sous l’effet de pluies torrentielles, les eaux du lac Tanganyika, deuxième plus grand lac d’Afrique, montent de 10 cm chaque semaine.

Pour les populations, le cauchemar semble se répéter : leurs maisons, leurs écoles, leurs marchés se trouvent sous les vagues.

Dans la ville de Gatumba par exemple, à l’ouest du pays, les inondations de 2021-2022 avaient déjà causé d’importants dégâts. Et, deux ans plus tard, Gatumba connaît à nouveau cette même situation dramatique.

Au Burundi, pays où l’agriculture est l’une des principales sources de revenus, ces inondations ont dévasté près de 40 000 hectares de cultures, soit 10 % des récoltes du pays.

Concrètement, cela signifie que les familles ont perdu leur principal moyen de subsistance et vivent dans un état dénuement total. Pour des milliers d’entre eux qui ont dû emprunter le chemin de l’exil, les conditions de vie sont alarmantes.

Sans eau, sans accès à des services d’hygiène adéquats ou aux soins de santé essentiels, les enfants sont particulièrement exposés aux risques d’épidémies, de rougeole, de choléra, ou aux dangers mortels de déshydratation.

Ainsi, l’épidémie de choléra déclarée en janvier 2023 continue par exemple de faire rage. Au total, plus de 1 500 cas ont été enregistrés : un nombre qui pourrait exploser à cause des inondations.

L’UNICEF mobilisé sur le terrain

Depuis le début du phénomène El Niño, les équipes de l’UNICEF s’emploient à venir en aide aux populations touchées par les catastrophes qu’il provoque.

L’accès à l’eau étant crucial pour limiter les risques d’épidémies, nous avons transporté l’eau par camion et commencé à réparer les infrastructures endommagées.

L’UNICEF et ses partenaires ont fourni du matériel médical pour répondre aux besoins de la population et faire face à l’épidémie de choléra.

Alors que 200 écoles ont été endommagées par les inondations, nous avons également distribué du matériel aux élèves dont l’année scolaire a été interrompue.

Votre don est indispensable pour poursuivre nos actions

De fortes pluies devraient continuer de tomber sur le Burundi jusqu’à fin mai. Le bilan pourrait donc s’alourdir considérablement.

Les besoins évoluent à une vitesse alarmante et nécessitent des ressources supplémentaires. En faisant un don aujourd’hui à notre fonds d’urgence, vous nous donnez l’opportunité de continuer à nous mobiliser sur le terrain, pour chaque enfant.

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En faisant un don à notre fonds d’urgence, vous nous donnez les moyens d’agir le plus rapidement possible pour chaque enfant exposé à une urgence humanitaire majeure.

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