Après la baisse, les prix du poulet vont à nouveau augmenter (professionnels)

Après la baisse, les prix du poulet vont à nouveau augmenter (professionnels)
Après la baisse, les prix du poulet vont à nouveau augmenter (professionnels)

Après avoir enregistré une baisse significative ces dernières semaines, prix du poulet devrait recommencer à augmenter. Durant l’été, les Marocains ont été surpris par une flambée des prix de la volaille atteignant 30 voire 40 DH le kilo. Sans revenir aux niveaux antérieurs, ces prix ont enregistré ces deux dernières semaines une baisse oscillant entre 8 et 9 dirhams, pour atteindre 17 à 18 dirhams le kilo sur les marchés marocains. Mais l’accalmie ne durera pas longtemps, préviennent les professionnels. Déjà, hier jeudi, les prix ont encore augmenté de 2 dirhams, pour atteindre 20 dirhams le kilo. Selon les professionnels du secteur, cette fluctuation des prix est due à plusieurs facteurs, dont la baisse de la demande due au faible pouvoir d’achat des citoyens, ainsi qu’à la régulation de l’offre et de la demande par certaines entreprises. production de poussins.

Dans ce contexte, Mohamed Aboud, président de l’Association marocaine d’élevage de poulets de chair, a expliqué que la récente baisse des prix est due à la réduction de la demande, ainsi qu’à la réduction de la production de poussins. pendant l’été. Les producteurs vendaient les poussins aux éleveurs à 14 dirhams pièce, puis ils augmentaient leur production tout en maintenant les mêmes prix. Et de constater que les coûts de production du poulet restent élevés. «Produire un kilo de viande de poulet coûte environ 20 dirhams, alors qu’elle est vendue entre 15 et 16 dirhams dans les fermes, ce qui occasionne de lourdes pertes aux éleveurs, surtout les plus petits d’entre eux», explique-t-il.

M. Aboud a également souligné que le monopole des grandes entreprises de production de poussins complique la situation des éleveurs. « Ces entreprises augmentent soudainement leur production pour maximiser leurs profits, tandis que les agriculteurs doivent supporter les coûts élevés de l’alimentation des volailles, malgré la chute des prix de moitié à l’échelle internationale », dit-il. Et sachez que l’alimentation représente 90 % du coût de production d’un kilo de poulet.

Le professionnel prévoit, dans ce contexte, une nouvelle hausse des prix dans les jours à venir, notamment en raison de la réticence croissante des producteurs à acheter des poussins, les prix actuels constituant pour eux une lourde charge financière. Il a également souligné que le contrôle de l’offre et de la demande rend les consommateurs et les éleveurs de poulet particulièrement vulnérables aux fluctuations du marché.

 
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