Publié le 3 octobre 2024 à 17h30 / Modifié le 3 octobre 2024 à 20h38
Depuis que l’Iran a attaqué Israël avec des missiles mardi soir, les prix du pétrole ont augmenté. Mais pas de manière spectaculaire : le baril de Brent, auquel font référence les prix, a clôturé ce jour-là à 69,80 dollars, en hausse de 2,4%, et jeudi soir, il oscillait autour de 73,30 dollars. Sur six mois, la tendance reste baissière (-14%) mais depuis le début de l’année, elle augmente légèrement (70 dollars début janvier). Le pétrole, constamment ballotté entre une offre et une demande instables, fait partie des matières premières les plus volatiles.
Les inquiétudes de ces derniers jours se sont concentrées sur l’Iran. Une réponse majeure d’Israël qui aurait un impact sur les capacités d’exportation du pays pourrait retirer du marché 1,5 million de barils par jour, selon Citigroup. C’est la quantité que Téhéran exporte malgré les sanctions. Les raffineurs chinois, qui ne reconnaissent pas les sanctions occidentales, en achètent la majeure partie. La banque américaine précise qu’une attaque de moindre ampleur pourrait réduire la production jusqu’à 450 000 barils par jour. L’Iran en extrait 3,2 millions par jour, soit 3 % de la production mondiale, ce qui le place parmi les dix premiers pays producteurs de pétrole.
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