chagrin, insultes… L’histoire de l’attentat se précise

chagrin, insultes… L’histoire de l’attentat se précise
chagrin, insultes… L’histoire de l’attentat se précise

Les circonstances de la mort de Matisse samedi à Châteauroux se précisent.

Matisse, un apprenti cuisinier de 15 ans, a été poignardé samedi 27 avril dans la commune de Châteauroux (Indre). Un jeune homme de 15 ans et sa mère de 37 ans ont depuis été interpellés et placés en garde à vue. Ils ont été présentés ce lundi à un juge d’instruction. Une enquête pour tentative d’homicide a été initialement ouverte. Après la mort de Matisse, survenue samedi soir, elle a été requalifiée en homicide volontaire. Lundi soir, plusieurs zones de flou persistaient, notamment sur les faits qui sont reprochés à la mère.

Samedi, tout a commencé par une dispute entre les deux adolescents qui participaient à une « battle » de rap freestyle dans le quartier Saint-Denis. Selon les informations de Parisien, les insultes proférées par le jeune Matisse à l’encontre de l’autre adolescent d’origine afghane auraient déclenché une bagarre. Selon https://twitter.com/BFMTV/status/1784888808418271241le suspect aurait confié lors de sa garde à vue qu’il était passé devant Matisse et avait été insulté comme « fils de Ben Laden, fils d’Afghan », le jeune homme lui ordonnant même de « rentrer[r] Dans [s]sur les salaires ». Une confrontation aurait alors eu lieu. Matisse aurait pris le dessus, frappant l’autre adolescent et le faisant saigner, rapporte Le Parisien. Les insultes et le coup ont depuis été confirmés par plusieurs témoignages et éléments d’enquête, note BFMTV.

“L’audition des témoins et les déclarations du mineur tant lors de sa garde à vue que devant le juge d’instruction, semblent concordantes pour indiquer que les deux mineurs se connaissaient et s’étaient injuriés avant les faits”, a établi le procureur de la République de Bourges. , Céline Visiedo, dans un communiqué diffusé lundi soir. Aucun propos raciste n’est évoqué par le parquet.

Le jeune Afghan, qualifié de « fragile » par un de ses proches qui affirme être suivi psychologiquement, est ensuite rentré chez lui pour récupérer un couteau. Suivi par sa mère à son retour à l’extérieur, il aurait ensuite poignardé Matisse à deux reprises. L’un des coups aurait touché le cœur, croit-on. Le Parisien. Matisse tente alors de fuir avant de s’effondrer. Les secours sont arrivés rapidement sur place, vers 18 heures. Toujours en vie, Matisse aurait été transporté à l’hôpital avant de succomber à ses blessures dans la soirée. Une autopsie a été demandée par le parquet, relaye Libérer. Le suspect a été arrêté immédiatement, vers 19 h 15 le soir des faits.

Quel rôle a joué la mère du suspect ?

Décrit par ses proches comme étant « instable » mais aussi « vindicatif », relaye encore Le Parisien, la mère de l’adolescent soupçonné d’avoir tué Matisse a-t-elle joué un rôle dans cette affaire ? Les versions diffèrent. Certains témoins assurent qu’elle n’a rien fait pour calmer son fils et qu’elle a même giflé Matisse après que son fils l’ait poignardé. D’autres affirment cependant qu’elle a tenté de le réanimer.

La principale concernée aurait affirmé en garde à vue qu’elle n’avait pas frappé l’adolescente. Selon les informations de BFMTV, elle a expliqué avoir tenté de séparer les deux adolescents. En situation régulière, elle n’a “pas de casier judiciaire”, a indiqué ce week-end le procureur dans un communiqué. A noter que le père du jeune homme est également en situation régulière.

Le suspect déjà connu de la justice

L’adolescent aujourd’hui accusé d’avoir tué Matisse est déjà connu des services de police et de justice, rapportent plusieurs médias, dont Le Parisien. Son nom revient ainsi dans deux cas. Quelques jours avant l’altercation avec Matisse, le 22 avril, il avait été mis en examen pour « vol aggravé avec violences ». Il est également impliqué dans une affaire de vol de réunion qui remonte au 27 février. Dans les deux cas, il s’agit d’un vol de téléphone portable sous la menace d’un couteau.

Le 22 avril, il a été placé sous contrôle judiciaire, à savoir la « seule mesure de sûreté prévue par le Code de justice pénale pour les mineurs, pour un mineur de son âge, sans condamnation préalable et mis en examen pour des faits à caractère correctionnel », avait précisé le C’est ce qu’a abordé la procureure Agnès Auboin dans un communiqué.

L’appel du père de Matisse

Au micro de RTL ce lundi, le père de l’adolescent décédé samedi a estimé que “personne ne sait ce qui s’est passé”. “J’entends parler de tout et de rien, alors ne croyez pas ce qui se dit partout, attendez la fin de l’enquête, on le saura, les choses avancent déjà bien”, a-t-il prévenu, appelant à faire attention à ce qu’on lit. “Faites attention à tous les bords, de droite ou d’ailleurs, qui s’approprient ce genre de choses”, a ajouté l’homme endeuillé, invitant également “à ne pas se livrer à la haine ou à la violence”. Et de conclure : “Pour Matou, qui était un type vraiment sympa, soyez pareil.”

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV l’armée russe revendique la prise de deux villages à l’est et au nord-est
NEXT «On a encore besoin de gaz naturel au Québec», affirme le vice-président