Le concours de l’Académie des Beaux-Arts d’Arras existe depuis plus d’un siècle. Il est proposé tous les deux ans depuis 2004, et le Concours national de composition (musique classique contemporaine) le rejoint depuis 8 ans. Le vernissage de l’exposition et l’annonce des lauréats des deux concours auront lieu le dimanche 26 mai, à l’Hôtel de Guînes, à partir de 15 heures.
Trente candidats aux Beaux-Arts
” Le Concours National de Composition est ouvert aux jeunes compositeurs non professionnelsexplique Bernard Sénéca, chancelier de l’Académie des Sciences, des Arts et des Lettres d’Arras. L’artiste gagnant reçoit une bourse. La création de la pièce gagnante a toujours lieu à Arras, lors du festival Les Inouïes. Nous recevons environ 12 propositions de pièces musicales par an. »
Côté Beaux-Arts (peinture, sculpture, photographie…), les artistes amateurs viennent de multiples régions, et même de Belgique. Ils sont cette année 30 candidats, qui recevront (ou pas !) un diplôme ou une médaille d’or, d’argent, de bronze ou de vermeil. ” Le jury est composé de membres de l’Académie et de professionnelsajoute Bernard. L’annonce des résultats sera accompagnée d’interludes musicaux, Musique en Roue Libre. »
Exposition du 21 au 26 mai de 10h à 12h et de 14h30 à 18h, Hôtel de Guînes, entrée gratuite
Une académie historique
L’Académie des Sciences, des Lettres et des Arts d’Arras a fêté l’année dernière ses 250 ans. Son origine réside dans la création, en 1737, de l’Association littéraire d’Arras. Disparue en 1793, elle renaît à l’Académie royale d’Arras en 1817, avec l’accord du roi Louis XVIII. Académie Impériale sous Napoléon III, elle prend son nom actuel à la fin de son règne.
Aujourd’hui, elle poursuit sa mission, notamment avec un cycle de conférences mensuelles, publiques et gratuites, et accompagne les personnes en difficulté et les étudiants projetant une carrière dans l’enseignement des arts ou de l’histoire. Chaque année, elle octroie des aides entre 12 000 et 17 000 eurosgrâce à la Fondation Prince de Béthune et à la Fondation Morel.
Dernière conférence de la saison, ouverte à tous et gratuite : le 15 mai, à 18h, à l’Hôtel de Guînes, sur la langue picarde
