Le mardi matin, difficile de trouver une place dans les parkings de Garéoult. Charrettes à roulettes, poussettes, paniers, tous se précipitent vers le centre-ville.
Dans la rue principale bordée de platanes, les commerçants ont aménagé leurs terrasses et soigné leurs vitrines. Les vendeurs ambulants ont installé leurs étals, déployé les banderoles, déployé leurs produits.
Fruits et légumes, les grands classiques, olives et tapenades, pour le côté provençal, fromages de chèvre, pour les produits du terroir en circuit court, céramiques, vannerie… Bref, rien ne manque.
C’est jour de marché. Un peu de soleil et ça sent déjà les vacances d’été. C’est sûrement ce petit je ne sais quoi qui a dû convaincre les votants du concours des Plus Beaux Marchés de France en le plaçant sur la deuxième marche du podium l’an dernier (premier dans le Var, tout de même).
Alors, un an plus tard, que reste-t-il de ce coup de projecteur ? Nous avons posé la question à ceux qui, chaque mardi matin, font vivre le centre-ville de Garéoult.
1. « Ce sont surtout les locaux »
Aurélien Bruno est producteur de végétaux à Puget-Ville. Autour de sa production, il distille aussi ses bons conseils aux clients qui n’ont pas toujours la main verte.
« Je ne sais pas vraiment s’il y a eu beaucoup d’impact, surtout en été avec les touristes. Je ne suis présent qu’au printemps. Et à cette période de l’année, on y trouve surtout des locaux, des clients réguliers. Et cette année, la saison démarre doucement.
2. “Ça n’a pas beaucoup changé”
Les fromages de Vincent Hermier, éleveur de chèvres à Garéoult, se vendent comme des petits pains chauds. C’est son acolyte Pascal qui assure la distribution.
« Je pense qu’au final, ça n’a pas beaucoup changé. D’année en année, la fréquentation augmente un peu plus.
3. “Ça a un peu baissé.”
Stéphane Blanc, primeur. « Nous avons eu une belle augmentation de fréquentation l’année dernière. Des curieux du coin. Certains habitaient à 10km et ne savaient pas qu’il y avait un joli marché à Garéoult ! Il y avait beaucoup d’enthousiasme, ça retombait un peu”
4. «On verra cet été»
Olives, tapenades, anchois, sur le stand de Valérie ça sent la Provence. Sa fille Coralie vient parfois l’aider.
Pour elle, « Il y a eu un gros impact l’été dernier. En termes d’exposants, ils étaient nombreux à vouloir venir s’installer, et en termes de clients. Certains sont venus exprès de Saint-Mandrier pour voir le plus beau marché ! Et évidemment, ils ne repartiront pas les mains vides, c’est le début de saison, on verra cet été.
5. « On en parle encore souvent »
Lucas a ouvert la Boucherie Prieur il y a un an et demi. Il a pu bénéficier d’un joli petit coup de pouce pour son premier été au centre-ville de Garéoult.
« Je dirais qu’il y avait un peu plus de monde toute l’année. Cela a donné beaucoup de visibilité, on en entend encore souvent parler. C’est positif pour le village.
