Retour sur ses débuts de carrière avec son premier salaire. A-t-il acheté quelque chose de spécial ?
“Non, j’ai mis ça de côté”, répond-il. « L’été suivant, lors de mon séjour à Ludwigsburg, j’ai participé à un camp de pré-draft NBA en Amérique. J’avais besoin d’un petit pécule pour ça. Je n’ai donc rien dépensé sauf pour le basket. »
Son rapport à l’argent en général ?
« J’essaie d’être raisonnable et intelligent avec mon argent. Pendant le peu de temps où je gagne de l’argent en tant que basketteur, je souhaite créer un capital qui me permettra d’aller au-delà de ma période active. Lorsque je dépense de l’argent, c’est généralement pour des expériences que je peux partager avec des amis, manger au restaurant, voyager, des choses comme ça. De bons conseils et une bonne éducation sont importants pour faire bon usage du peu de temps dont vous disposez en tant qu’athlète. »
Une question sur la relation que joue l’argent entre les joueurs.
«Aucun», dit-il. « Tout au plus peut-on en faire une plaisanterie. Quand je demande à quelqu’un qui a gagné quelques millions en NBA de m’acheter de l’eau à l’aéroport, je plaisante. »
Oscar Da Silva confirme s’il le fallait que les dollars sont un objectif majeur pour ceux qui visent la NBA.
” Oui aussi. Tout est question de compétition et de faire partie de ce groupe des meilleurs. D’un autre côté, il s’agit aussi de la possibilité de pouvoir conclure des contrats qui peuvent changer votre vie et celle de votre famille. » L’Allemand-Brésilien ajoute : « Parce que les salaires en Euroligue ne sont pas publics, il faut toujours être un peu prudent avec les chiffres. Bien sûr, vous parlez de la manière dont un tel devrait gagner tel ou tel. Je n’ai jamais vu cela comme un débat de jalousie. De plus, il y a un tas de très bons joueurs en Euroligue qui en valent la peine. Shane Larkin fait certainement partie des joueurs à deux millions d’euros, mais il le mérite. Bien sûr, on peut fondamentalement débattre de la valeur du sport. Lorsque Mbappé a signé avec le Paris Saint-Germain il y a des années pour plus de 100 millions, c’était un sujet important car il soulevait la question fondamentale de savoir combien les athlètes devraient gagner. »
Oscar Da Silva a la particularité d’avoir fréquenté l’université cérébrale de Stanford et tout en poursuivant une carrière de basketteur de haut niveau, il ne reste pas inactif intellectuellement.
« Il faut d’abord lire. Je prends également des cours d’informatique en ligne où j’apprends davantage sur le codage. J’ai commencé par l’informatique à l’université. C’est comme une langue : si vous ne vous y tenez pas, vous l’oublierez. Et je joue du saxophone. J’ai commencé avec ça au lycée. Je n’avais pas le saxophone avec moi en Amérique, mais je l’ai découvert dans le grenier de ma grand-mère et j’ai décidé de l’emmener avec moi à Barcelone. Ce sont mes trois stratégies pour nettoyer l’ampoule (sic). »
En conclusion, on lui demande de faire un choix entre une médaille olympique et un contrat de plusieurs millions de dollars avec le Thunder d’Oklahoma City. Pas de prétention :
« Ensuite, je choisirais égoïstement le contrat de l’Oklahoma. »
