l’essentiel
La journée départementale de l’archéologie s’est déroulée samedi 27 avril au Parc de la Préhistoire. L’occasion pour ceux qui étaient présents de découvrir des sujets parfois inattendus.
La journée départementale d’archéologie, qui s’est tenue samedi au Parc de Préhistoire du Banat, a tenu toutes ses promesses. Initiée il y a trois ans par le département de l’Ariège, elle fait régulièrement le point sur les recherches, mettant en lumière des travaux le plus souvent menés dans l’ombre.
Un public très attentif, réunissant spécialistes, archéologues, historiens, étudiants et passionnés, est venu nombreux assister aux quatre présentations de la matinée, données par des chercheurs sortis depuis un moment de leur laboratoire. Les sujets abordés, très différents dans la chronologie et les disciplines, ont permis à chacun d’élargir ses horizons.
Épinards Montaillou
Le public est allé de surprise en surprise : restes de baleines dans trois grottes de l’Ariège ? C’est possible. Des épinards cultivés à Montaillou depuis le XIIe siècle ? Mais oui, c’est même la première mention en Europe de ce légume, apparemment apporté par des bergers transhumants en hiver vers le califat de Cordoue. Des contrefacteurs en Ariège ? Bien sûr !
De l’étude des restes de cétacés du Paléolithique pyrénéen aux pratiques alimentaires de Montaillou au XIIIe siècle, en passant par l’étude du fonds monétaire du musée de Foix et l’étude d’une galerie de la grotte de Bédeilhac, les intervenants ont dressé le portrait d’un territoire, le nôtre, sachant utiliser ses propres ressources tout en s’ouvrant sur le monde.
L’après-midi a rappelé la mémoire de Robert Simonnet, récemment disparu, et qui reste une figure de l’archéologie ariégeoise. Cette journée a montré la richesse de notre patrimoine, la qualité des travaux qui y sont effectués rappelle à chacun l’intérêt de l’étude approfondie des vestiges quels qu’ils soient.
