l’essentiel
Durant les deux prochaines semaines, le staff toulousain devra constituer une équipe capable de dominer les Harlequins en Coupe d’Europe et le Stade Français en championnat.
C’est l’heure des rois. Une place de finaliste de la Champions Cup et une place de leader du Top 14 à conquérir. Mon tout en deux dimanches. Avec forcément une gestion des effectifs qui s’apparente cette fois à des choix. Plusieurs positions sont en jeu.
Car pour le moment, côté infirmerie, ça se présente bien puisque hormis trois blessures de longue durée (Anthony Jelonch, Alban Placines et Nepo Laulala), l’effectif toulousain est au complet.
Les quatre derniers blessés (Pierre-Louis Barassi, Théo Ntamack, Setareki Bituniyata et Ange Capuozzo) réintègrent petit à petit le groupe. Pour les trois derniers, il sera difficile de décrocher une place dans les deux prochains groupes appelés à défier les Harlequins et le Stade Français. Pour le premier qui, lorsqu’il n’est pas blessé, bénéficie d’une bonne note de confiance de la part du staff, tout dépendra de l’évolution de sa blessure. La semaine dernière, il a participé à des ateliers individuels de techniques de passes et a augmenté son volume de course en extérieur mais il n’a pas encore repris les entraînements en groupe. Pour l’heure, aux côtés de l’indispensable Pita Ahki, c’est Paul Costes qui semble le mieux placé. Dimitri Delibes, qui a participé aux deux derniers matches sur l’aile et au centre, débute un peu plus loin, compte tenu de sa longue absence sur blessure.
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Autre exemple dans la ligne des trois-quarts, celui du poste d’ailier droit. Une nouvelle équation depuis le retour de Romain Ntamack et le retour de Thomas Ramos à l’arrière. Juan-Cruz Mallia à qui il est difficile de reprocher quoi que ce soit à chaque fois qu’il a porté le maillot et trois-quarts numéro un de la polyvalence comme il l’a prouvé ces deux dernières saisons (demi d’ouverture, centre, ailier, arrière) est aujourd’hui en compétition sur son aile droite par l’Ecossais Blair Kinghorn, également impeccable puisqu’il a enfilé la tenue rouge et noire. Contre le Racing, il joue pour la première fois sur l’aile, sous le maillot toulousain. Avec un certain bonheur, dézonant souvent dans le trait avec justesse et justesse, comme en témoigne son essai.
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Du côté des avants, Julien Marchand et Peato Mauvaka se disputent toujours une place entre Cyril Baille et Dorian Aldegheri. Ensuite, le couple Richie Arnold – Emmanuel Meafou et le triplet François Cros-Alexandre Roumat-Jack Willis semblent tenir la corde. Et Thibaud Flament ? Sur le banc pour commencer ? C’est aux entraîneurs d’être les rois des choix.
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