l’essentiel
Un impressionnant embouteillage s’est formé lundi 30 septembre au matin, sur le périphérique de Toulouse, après un accident. Des automobilistes témoignent.
Pour être à l’heure au bureau le lundi 30 septembre, mieux valait se rendre à vélo à Toulouse. Un embouteillage monstre s’est formé aux heures de pointe peu après 8h30 sur le périphérique de Toulouse, deuxième route la plus encombrée de France après celle de Paris. La cause en est un spectaculaire accident de la route survenu sur le périphérique extérieur, à l’ouest de la Ville Rose, dans le sens nord-sud, au niveau du pont Onia, peu avant la sortie 25 Langlade.
La cause de l’accident était une perte de contrôle…
Un conducteur de 24 ans a perdu le contrôle de sa voiture pour une raison inconnue et s’est retrouvé sur le toit au milieu des voies. Heureusement, le jeune conducteur n’a pas été blessé. En conséquence, la circulation a été complètement bloquée sur le périphérique extérieur à partir de 8h40.
Selon nos informations, au moins trois véhicules ont été impliqués dans cet accident. Pour les automobilistes, rien d’autre à faire qu’être patient. Mais pour certains, ce bouchon surpassait tous les autres.
« Les gens étaient complètement à l’arrêt »
« C’est l’un des plus impressionnants jamais vus », confie cet habitant de Marquefave, au sud de Muret, qui emprunte quotidiennement l’A64 en direction de Toulouse. Cet embouteillage a démarré à deux kilomètres du péage de Muret, en direction de Toulouse. Surtout, entre 9h et 9h30, les usagers étaient totalement à l’arrêt. C’était également le cas au poste de péage et immédiatement là où un entonnoir sans fin s’est formé. Le trajet jusqu’à mon travail prend généralement 25 minutes. il a fallu 1h15 pour y parvenir, une situation rarement vue à ce stade… »
“J’ai mis 25 minutes au lieu de 10”
La police, une dépanneuse et des agents de la direction interministérielle des routes (DIRSO) étaient sur place à 9h30. Les automobilistes n’étaient pas les seuls à avancer au pas. Les motards n’ont pas non plus pu arriver à temps. « D’habitude, témoigne un motard, j’arrive sur mon lieu de travail en moins de 10 minutes. J’habite aux Minimes, je travaille aux Pradettes. Hier matin, j’ai vite compris que cela me prendrait plus de temps. Les embouteillages débordaient sur les routes qui permettent d’aller jusqu’au périphérique, j’ai donc eu de la chance dans mon malheur : j’interfile à 30 km/h. Sauf qu’à un moment donné, il y a eu un embouteillage. dans les embouteillages et les deux roues attendaient. Impossible de circuler entre les voitures. Résultat des courses, ça m’a pris 25 minutes.
