la demande de l’ami de la famille, 47 ans, à la fille de 8 ans

la demande de l’ami de la famille, 47 ans, à la fille de 8 ans
la demande de l’ami de la famille, 47 ans, à la fille de 8 ans

Il ne sait pas pourquoi ni comment il en est venu à demander une telle faveur. Il s’excuse, tête baissée, mais ne comprend ni n’explique.

Lui, l’ami de la famille depuis près de dix ans. Celle qui aide aux tâches ménagères, qui transporte dès que le besoin s’en fait sentir. L’ami, le voisin, celui sur qui on peut compter, sur qui on compte aussi parfois.

Fin juillet, il propose d’accompagner la mère et ses deux enfants à l’hôpital. Le rendez-vous médical est pris pour le petit, il rentre donc chez lui avec la petite fille. Elle a fêté ses huit ans deux jours plus tôt, elle n’a d’ailleurs aucune raison de se méfier de cet homme qu’elle connaît depuis toujours.



Sauf que sur le trajet, il la fait rouler devant, à ses côtés. Il passe sa main sur sa peau, non loin de sa poitrine, sur sa cuisse. Il lui dit qu’elle a la peau douce, lui demande si elle veut voir son sexe, que ce sera leur petit secret. La petite fille refuse, elle sait déjà que ce n’est pas bien.

De retour chez elle, elle en parle à sa grande sœur puis à sa mère.

La famille demande alors des comptes au voisin, qui reconnaît ses actes.

Et c’est tous ensemble qu’ils se rendent au commissariat.

«Je lui ai demandé si elle avait déjà vu un pénis. »

Le défendeur

A l’audience, sa position reste la même à l’exception de la fameuse question. Ce qui change tout à la qualification de corruption mineure. “Je lui ai demandé si elle avait déjà vu un pénis”il corrige.

“Mais sa version, pour l’enfant, a toujours été constante”insiste le gardien.

Depuis, la petite fille, comme le lui disait sa mère, « elle se sent sale, elle ne supporte plus de rester ici, à côté de lui, elle ne vit plus ».

Des faits « particulièrement choquants »

Sanctionner « des faits particulièrement choquants »le représentant du ministère public requiert dix mois de sursis probatoire avec interdiction d’entrer en contact avec la victime ou ses frère et sœur, obligation de prendre soin de lui-même, de travailler, d’indemniser les victimes et de payer les sommes dues le Trésor Public. Avec, en outre, l’interdiction d’exercer toute activité le mettant en contact avec des mineurs pendant trois ans.

Après s’être encore une fois excusé catégoriquement et avoir promis de s’en prendre à lui-même ” tel “le voisin a été condamné conformément aux réquisitions à l’exception de l’interdiction de contact avec les autres membres de la fratrie. Son inscription au dossier des auteurs d’agressions sexuelles a été constatée.

 
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