Haut-Jura. Pompiers, secours et police mobilisés pour un faux accident

Haut-Jura. Pompiers, secours et police mobilisés pour un faux accident
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Par Valentin Machard
Publié le

27 avril 24 à 9h12

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Ils sont venus s’exercer. Ce jeudi 25 avril 2024, sapeurs pompiers, Samou Et gendarmes de Haut-Jura organise un exercice grandeur nature près de Morbier. L’objectif, travailler sur communication entre les prestations.

C’est le genre d’accident effrayant où chaque minute compte. Un violent choc frontal à grande vitesse entre deux voitures, quatre victimes (une incarcérée, deux piégées), dont une femme enceinte.

Autour des deux voitures, les services sont activés. Environ trente sapeurs pompiers préparez-vous à la désincarcération. Une dizaine de membres du Samu amènent le PREMIERS SECOURS et maintenir les victimes en vie. Et les gendarmes assurent la sécurité et commencent leur enquête.

Juste un exercice interservices

Heureusement, tout cela n’est qu’un mise en scène avec des extras co-organisés par le Samu des Hôpitaux jurassiensle service départemental d’incendie et de secours du Jura (SDIS) Et le poste de police.

« L’objectif est de former des interservices, hors du cadre de l’urgence. Nous savons travailler ensemble, mais c’est dans une logique d’amélioration continue », explique le Capitaine Hangrin, de la direction du Sdis du Jura.

C’est un moment où l’on peut prendre le temps de discuter, contrairement aux interventions du quotidien où l’urgence nous empêche de discuter.

Capitaine Hangrin, de la direction des Sdis du Jura
Un exercice d’urgence interservices jurassien sous le regard attentif des supérieurs, venus évaluer la qualité de l’intervention. ©Valentin Machard

Travailler la communication en intervention

L’objectif de cet exercice qui a nécessité six mois préparation, il s’agit de retravailler la communication entre les différents organismes qui interviennent dans ce type d’accident, comme l’explique Docteur Thomas Soussydu Samu des Hauts-de-Bienne :

« On se rend compte qu’il faut toujours échanger. Ce échanger là-bas, il vaut mieux l’avoir maintenant avec de fausses victimes plutôt qu’avec de véritables interventions. »

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Cet exercice a également été l’occasion de revoir les fondamentaux lors des interventions. ©Valentin Machard

Une victime s’échappe du véhicule et prend la fuite

Lors de ces interventions haute intensitéoù des vies sont en jeu, le stresser peut très rapidement demander de l’aide. Pour « pimenter » l’exercice, les organisateurs avaient prévu dans leur scénario la fuite d’une des victimes, en état de stress, mais grièvement blessée.

Ce genre de moments, qui rendent les interventions encore plus délicates, sont assez fréquent en réalité, comme en témoigne le Dr Thomas Soussy :

« Parfois, il y a aussi l’entourage qui peut compliquer l’intervention. Cela vient souvent de très bons sentiments, mais cela nous dérange plus qu’autre chose. »

Docteur Thomas Soussy, du Samu du Jura

L’exercice était bien joué par les différents services. Travailler sur la communication entre les services de secours pour, à terme, réduire mortalité accidents de la route. L’année dernière dans le Jura, 29 personnes est mort sur les routes.

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