que vaut le dernier album du duo électro ? – .

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L’inquiétude était à son comble ! Après la séparation des Daft Punk, le long silence de Justice a suscité une certaine inquiétude. Finalement, le duo français vient de rompre avec Hyperdrame. Leur meilleur album ? Pas loin. En tout cas, c’est assurément un concentré de hits.

Formé en 2003 par Gaspard Augé et Xavier de Rosnay, sur le label Ed Banger Records créé par Pedro Winter, Justice ne surprend pas, mais revient au sommet et en bonne compagnie. Exposé àHyperdrame : un casting exceptionnel et avant-gardiste composé de Tame Impala, The Flints, Connan Mockasin, Miguel et Thundercat.

Un spectacle prometteur

Avant même l’heure de la sortie dans les poubellesHyperdrame, Justice a débuté les festivités au Coachella Festival en Californie, histoire de prendre la température. Verdict : la presse et le public américain sont conquis ! Le New York Times n’a pas tari d’éloges, mentionnant notamment « l’un des groupes live les plus excitants au monde« .

Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un oeil à la capture du nouveau titre Une nuit/toute la nuit, visible sur la chaîne YouTube du groupe. Le show constitue une pierre majeure dans la construction de leur phénoménale carrière live, déjà récompensée par le Grammy 2019 du meilleur album électronique pour l’album live. Femme dans le monde entier. Ce spectacle initie une tournée mondiale qui comprendra de nombreux festivals en Amérique et en Europe, et qui se terminera à Paris avec deux Accor Arenas en décembre prochain.

Mi-humain, mi-machine

Devant la fête, la foule, les strass et les paillettes méritées, Justice s’est enfermé dans sa maison-atelier bien cachée quelque part à Paris. C’est ici, pendant une longue période interrompue par la crise du Covid-19, que Gaspard Augé et Xavier de Rosnay ont expérimenté de nouvelles voies et voix pour façonner Hyperdrameprésenté comme une version augmentée de l’âme humaine, dans laquelle la joie, la colère et la tristesse sont exacerbées, mais sincères.

Bien sûr, on retrouve dans Hyperdrame l’essence de la musique du duo : un savant mélange de touches disco hédonistes – qui ponctuent notamment l’excellent titre d’ouverture Sans fin – et des paysages sonores plus agressifs, du gabber ou de la techno hardcore, présents dès Générateur, le deuxième titre particulièrement puissant. Les deux premiers morceaux résument à eux seuls efficacement l’esthétique musicale de Justice, que le groupe peaufine depuis plus de 20 ans. Le disque démarre donc en trombe, propulsant l’auditeur au sommet du savoir-faire du duo. Mais il relâche assez vite la pression et dévoile de nouveaux horizons et quelques surprises, comme des featurettes : une première dans sa carrière.

Voix de tête

Tous les artistes invités ont un point commun : ils écrivent, composent et produisent souvent leur musique en toute autonomie. Tout d’abord : Tame Impala, le projet musical psychédélique de Kevin Parker. L’artiste australien magnifie Sans fin Et Une nuit/toute la nuit, un single redoutable aux accents rave. Connan Mockasin, également musicien pop psychédélique originaire de la même partie du monde, plus précisément de Te Awanga en Nouvelle-Zélande, vient poser sa voix satinée Explorer.

Coup de cœur déniché par Pedro Winter, le chanteur néerlandais RIMON – qui bouscule actuellement la scène RnB – apporte juste ce qu’il faut de sensualité à Image différéeun titre éthéré mais énergique, parfait pour terminer une soirée sur les dancefloors, comme Modèle d’amour, sur lequel résonnent le chant lead empli de groove de The Flints. Cette pièce est un bel coup de projecteur sur ce groupe relativement peu connu ici, formé par les surdoués jumeaux anglais George et Henry.

Visiblement, Justice a désormais un penchant pour les envolées lyriques vers les aigus, comme en témoigne une nouvelle fois La finavec la voix de l’artiste californien Thundercat, et Saturnien, dans lequel Miguel se démarque grâce à un fausset digne de celui de Prince. Force est de constater que toutes ces voix assez homogènes et haut perchées insufflent à ces nouvelles pièces une sensualité et une humanité bienvenues.

Quand ils en sont dépourvus, ils manquent d’éclat, comme Cher Alain Ou Mémoire musculaire, un peu doux et dispensable. D’autre part, Rendez-vous au clair de luneune sorte d’intermède, surprend par son côté jazzy crépusculaire et apporte une belle bouffée d’air frais.

 
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