Porté par ses projets pétroliers et sa production d’hydrocarbures, le groupe annonce une nouvelle fois d’énormes bénéfices ce vendredi 26 avril. Dans la lignée de son année 2023, marquée par des bénéfices records.
Tout va bien pour TotalEnergies. Le groupe pétrolier a enregistré un bénéfice net de 5,7 milliards de dollars au premier trimestre 2024, améliorant encore ses résultats de 3% sur un an, grâce à la hausse des prix du pétrole et des marges de raffinage. “prise en charge”et malgré le ralentissement des prix du gaz, le groupe pétrolier et gazier l’a annoncé ce vendredi 26 avril. L’entreprise, qui fête cette année ses 100 ans, « démontre une fois de plus ce trimestre la pertinence de sa stratégie de transition équilibrée ancrée sur deux piliers, les hydrocarbures et l’électricité », a déclaré le PDG de l’entreprise, Patrick Pouyanné, cité dans le communiqué.
Ces résultats font partie d’un « environnement marqué par des prix du pétrole et des marges de raffinage soutenus, mais des prix du gaz en baisse », a commenté le dirigeant. Ils sont « en ligne avec ses objectifs ambitieux pour l’année 2024 », s’est-il réjoui. En revanche, le groupe affiche un Ebitda ajusté – l’indicateur de rentabilité le plus suivi par les investisseurs – en baisse de 19% par rapport au 1er trimestre à 11,5 milliards de dollars.
Entre janvier et mars, le groupe a augmenté sa production d’hydrocarbures de 1,5% sur un an, notamment grâce à la montée en puissance des projets pétroliers au Brésil, et gaziers à Oman et en Azerbaïdjan, pays hôte de la COP29 en novembre prochain. En incluant l’effet de la sortie de ses actifs canadiens annoncée en 2023, la production d’hydrocarbures a chuté de 2% sur un an.
Des prix du pétrole soutenus
En 2022, la major française a enregistré un bénéfice record de plus de 19 milliards d’euros, surfant sur la flambée des prix du gaz et du pétrole au lendemain de la guerre en Ukraine, qui avait relancé les appels à taxer davantage les entreprises. les « superprofits » et arrêter l’exploitation des hydrocarbures.
Depuis, les prix se sont considérablement calmés, mais ils restent élevés pour le pétrole en raison des troubles géopolitiques en mer Rouge et de la guerre au Moyen-Orient. Cela n’a pas empêché le groupe d’empocher, toujours en 2023, un nouveau bénéfice record de 19,8 milliards d’euros, soit 4% de mieux qu’en 2022. Le meilleur résultat de son histoire, notamment grâce à sa stratégie rentable sur le gaz liquéfié, sa priorité. . Au premier trimestre, sa production d’hydrocarbures pour gaz liquéfié a augmenté de 6% sur un an, tirée par des projets au Qatar et au Nigeria.
Ses ventes de GNL se sont toutefois érodées de 9 % sur le trimestre en raison d’une baisse de la demande due à un hiver doux et à des stocks de gaz élevés. Le groupe confirme qu’il consacrera 17 à 18 milliards de dollars à ses investissements en 2024, dont 5 milliards pour la production d’électricité à partir de gaz ou de sources renouvelables.
