Quelques dizaines d’étudiants occupaient encore ce vendredi matin les locaux d’un bâtiment de Sciences Po Paris.
Depuis jeudi soir, ces manifestants affirment agir en soutien à la cause palestinienne.
Des actions menées dans la foulée des mobilisations en cours dans les grandes universités américaines.
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Israël et le Hamas en guerre
“Macron complice, assassin d’Israël !» : ces chansons, scandées devant Sciences Po Paris jeudi soir, illustrent la mobilisation, ces derniers jours, d’une partie des élèves de la célèbre école de la capitale en faveur de la cause palestinienne. Ce vendredi, quelques dizaines d’entre eux continuent d’occuper les locaux d’un des immeubles de la rue Saint-Guillaume (7e arrondissement de Paris) pour revendiquer leur soutien à la population palestinienne, bombardée dans la bande de Gaza après l’attaque du Hamas le 7 octobre. sur le terrain hébreu Ils seraient entre 50 et 90 au total, selon les sources.
En lien avec la mobilisation dans les universités américaines
La prestigieuse institution connaît depuis plusieurs jours une mobilisation importante sur le sujet. Mercredi soir, une soixantaine d’étudiants avaient déjà occupé l’amphithéâtre extérieur d’un campus scolaire pour les mêmes raisons. Mais ils ont fini par être délogés par la police dans la nuit. “Après échanges avec la direction de Sciences Po, la plupart [avaient] accepté de quitter les lieux” par eux-mêmes, ont déclaré jeudi les responsables de l’école. “Un petit groupe d’étudiants a néanmoins refusé et il a été décidé que la police évacuerait les lieux.», ont-ils ajouté.
Depuis plusieurs jours, ces actions s’inscrivent dans le sillage de celles menées au sein de grandes universités américaines. À Harvard, Yale et même à NYU, les étudiants ont connu des face-à-face parfois tendus avec la police qui bloquait l’accès aux amphithéâtres ou aux bâtiments de leurs écoles. Une contestation qui se déroule également au sein du très réputé Columbia, à New York, là où la vague de manifestations a démarré. “Il y a un double diplôme entre Science Po et Columbia, donc on a des camarades là-bas et les étudiants communiquent entre euxexplique Hicham, membre du Comité Palestine à Sciences Po. Nous nous plaçons dans la même lignée que ces universités du monde entier.“
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Mi-mars, une polémique avait déjà éclaté au sein de l’institution de la rue Saint-Guillaume à propos de la mobilisation en faveur du peuple palestinien. Un étudiant de l’UEJF (Union des étudiants juifs de France) affirmait alors s’être vu refuser l’accès à une conférence sur ce sujet. Cependant, certains participants ont contredit cette version, rendant les circonstances de l’incident encore floues. La situation avait en tout cas amené Emmanuel Macron à dénoncer des propos »indicible et complètement intolérable« .
