26 avril 2024 à 7h55 par Thomas
C’est une particularité propre à l’AS Saint-Etienne et seul dans le contingent des clubs de football professionnels français qui intègre chaque saison dans la ligne comptable dans le chiffre d’affaires issu de l’exploitation, les opérations réalisées sur le marché des transferts. Partout ailleurs, ils font l’objet d’une rubrique distincte, qui figure dans les comptes publiés par la DNCG, dans la catégorie « Résultats des opérations de transfert ».
L’ASSE est la seule à inclure le trading dans son “produit opérationnel”
Mais à Saint-Etienne, ils s’ajoutent sur la même ligne que celle des revenus classiques d’un club de sport et notamment de football, à savoir les droits TV, la billetterie, les abonnements et l’hospitalité, le sponsoring et le merchandising ainsi que le reste quelques produits. L’ensemble constitue ce qu’on appelle communément le « Produit hors mutation ». Ce qui, à l’ASSE, devient donc les ‘Produits Total’ et s’élève en l’occurrence au bilan 2023, à 53,517 millions d’euros.
Les Verts considèrent le trading comme une activité économique à part entière
Mais alors pourquoi les Verts font-ils cela ? La réponse se trouve dans les comptes sociaux déposés par le club au greffe du tribunal. Comptes que nous avions consultés à Sportune et dans lequel il est écrit : « Le groupe ASSE considère que l’activité ‘Player Trading’ fait partie intégrante de son modèle économique et enregistre donc les transferts de joueurs en résultat opérationnel et charges annexes (honoraires d’agents, dotations aux amortissements…) également en opérations. ».
C’est aussi pour les Verts une manière d’incorporer dans le chiffre d’affaires les effets du mercato qui permettent souvent, ces dernières saisons, de se retrouver à l’équilibre financier. Ce qui est bel et bien le cas en 2023.
