Tom Wiscart Goetz, atypique mais pas que…

Tom Wiscart Goetz, atypique mais pas que…
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Blessé à un ischio-jambier (cuisse) depuis plusieurs semaines, Tom Wiscart Goetz est désormais guéri et il retrouve enfin le jeu lors des barrages ce soir à Boulogne-sur-Mer.

Le dirigeant syndical a retrouvé toutes ses bonnes sensations et espère apporter de la fraîcheur à son équipe. Mais Tom Wiscart Goetz n’est pas qu’un simple basketteur. Il est également un leader lorsqu’il s’agit de créer l’ambiance. C’est un jeune homme moderne qui aime la mode et les beaux vêtements. Enfin, c’est un grand cœur qui donne de son temps aux enfants malades. Découvrir…

Tom, comment vas-tu ?

BIEN. Et mieux parce que je n’ai plus de douleur au niveau des ischios, je n’ai pas de mauvaises sensations, j’ai bien récupéré. Je suis revenu à 100% depuis dimanche, je reprends le rythme. Je me suis préparé à mettre beaucoup d’intensité, à être à 100% avec cette intensité que les gars mettent depuis plusieurs semaines. Je donnerai tout ce que je peux donner. Même si c’est pour des périodes de deux minutes.

Qu’avez-vous observé depuis le banc de touche lors de cette blessure ? Quelles conclusions en avez-vous tiré ?

J’ai pu constater que depuis le début de la 2ème phase que l’intensité était montée d’un cran. J’ai aussi vu que lors des deux derniers matches, les gars commençaient à être fatigués. Je pourrai apporter un peu de fraîcheur et une rotation supplémentaire, et donc plus d’énergie. C’était frustrant d’être sur le banc de touche, et en même temps enrichissant parce que je voyais les petits problèmes qu’on pouvait avoir à certains moments, les erreurs techniques qu’on pouvait commettre. Cela me permet de revenir dans une bonne perspective.

Vous imputez donc les deux dernières performances ratées à la fatigue ?

Pas seulement. Mais j’ai vu que les autres équipes étaient aussi touchées physiquement. Il y a eu aussi un coup dur au moral quand, pendant deux matches, on était sûr qu’on ne parviendrait pas à s’améliorer. De rien, c’est important. Il y a aussi eu des efforts qui n’ont pas été faits, des erreurs techniques, mais je crois que la fatigue a joué un rôle important.

Maintenant, si vous gagnez les play-offs, vous pouvez progresser…

Oui, bien sûr, et l’objectif est de remporter les play-offs. Ce n’était pas notre objectif en début de saison, mais petit à petit, on a relevé l’objectif, et on y croit. On veut valider notre bonne saison.

Parallèlement à votre carrière de joueur, vous avez endossé le rôle d’entraîneur. Dites-nous…

Oui, c’est ma première année d’entraîneur, avec les seniors filles de Lourdes en Régional 2. En parallèle, j’obtiens mon diplôme d’entraîneur. C’est une expérience et c’est très enrichissant et ça me permet de voir le basket d’une autre manière. Dimanche nous jouons contre Laloubère qui est devant nous. Nous sommes derniers, mais nous avons la possibilité de maintenir notre position en gagnant par plus de 20 points. L’objectif cette année était de progresser et de prendre beaucoup de plaisir, ce qui a été le cas.

Puisque nous parlons de basket féminin, que pensez-vous de la performance du TGB ?

C’est incroyable. Ils nous montrent l’exemple à suivre. Ils font une excellente saison et c’est bien qu’elle soit renforcée par une performance en barrages. Ça met en valeur les joueurs, le staff et le basket tarbais, et on espère que ça continuera le plus longtemps possible pour eux.

Il y a bien plus que du basket dans votre vie. Par exemple, vous aimez bien vous habiller… On vous voit toujours en short ou en survêtement. Mais en ville ?

Quand j’ai du temps pour moi, j’aime porter des tenues qui me plaisent, dans plusieurs styles différents et parfois atypiques. Cela fait partie de ma personnalité et les choses que j’aime me font du bien. Les soirs de match, j’aime être bien habillé. Cela fait partie de ma routine de préparation de match. Il y a des moments où j’ai déjà trois ou quatre costumes prêts dans ma tête.

Il y a encore autre chose dans votre vie, c’est le soutien à une association qui soutient les enfants malades. Pouvez-vous nous en parler?

Il s’agit de l’association Adrien (associationadrien.org, NDLR) qui est implantée dans les Alpes-Maritimes. Elle aide les enfants handicapés et hospitalisés. Le président de l’association (René Molines) avait perdu son enfant, et depuis 2005, son objectif est de construire une maison pour accueillir ces enfants entre plusieurs hospitalisations. Comme une maison de repos. Et voilà, il a ouvert ses portes l’été dernier. Je suis entré en contact avec eux lorsque je jouais à Antibes. Je suis allée voir des enfants dans les hôpitaux. Le président est un type en or… J’ai vu le plaisir que ça procurait quand j’allais voir les enfants. Cela leur a apporté du plaisir et cela m’a beaucoup touché. J’essaie de les soutenir autant que je peux. C’est une cause qui me tient à cœur avec des gens qui me tiennent à cœur aussi.

 
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